Et voici Pyyramids, un duo post-punk de Los Angeles composé de Tim Nordwind (ex-OK Go) et Drea Smith (ex-He Say/She Say).
Pyyramids est l’union sombre et mystérieuse de deux jolis esprits créatifs qui se sont apprivoisés à distance. Ce duo doit sa création à une affinité commune pour la première vague de post punk britannique et les groupes mancuniens des années 80.
« Nous formions un mélange improbable, et ça ne semblait pas déraisonnable de tenter l’aventure », rapporte Tim Nordwind. Après avoir été mis en relation par un ami commun, les deux artistes entamèrent un vrai dialogue et leur amitié se forgea rapidement : les inspirations musicales commencèrent à s’échanger dans des allers-retours multiples d’emails. « Nous n’avions pas de but précis, on a juste commencé à écrire et les chansons ont émergé d’elles-mêmes », ajoute Drea Smith.
Se nourrissant l’un l’autre, Nordwind le beat-maker productif et Smith la parolière habile composèrent une poignée de titres avant même de se voir en personne. Avec le temps, le son de Pyyramids prit forme : le son brut des instruments se mêla peu à peu aux touches électro et se superposa avec la voix habitée de Smith, le tout produisant une identité à la fois mystique et intimiste. Rien d’étonnant pour elle dont un critique dit un jour qu’elle chantait « comme si Billie Holiday avait grandi en écoutant les Smiths ».
En 2011, Pyyramids a sorti son premier EP, Human Beings, sur le label indépendant Paracadute. Ce six titres trouva sa crédibilité dans les milieux underground, bien défendu qu’il était par des bloggeurs aux quatre coins du monde. Les vidéos des titres That Ain’t Right et Don’t Go recueillirent une véritable attention sur le web, et touchèrent le public en le plongeant dans un univers kaléidoscopique aux couleurs saturées et teinté de mystère.
2012 vit Pyyramids déplacer sa musique des médias online à la scène avec une tournée américaine passant par Los Angeles, San Francisco, Washington, Philadelphia, Boston ou encore New York.
A la suite des ces concerts remarqués, le groupe écrivit et enregistra les morceaux qui forment aujourd’hui le premier album, Brightest Darkest Day, qui sort aujourd’hui dans les bacs, toujours chez Paracadute. Produit dans le sous-sol de Tim Nordwind, finalement enregistré dans le studio de Dan Konopka d’OK Go et mixé par Dave Fridmann (Flaming Lips, MGMT), ce LP fait écho à leur premier EP tout en plongeant plus profondément encore dans les confins d’un style qui leur est propre. « Il y a une sensibilité pop dans cet album qui est lumineuse mais le son et la voix, eux, sont résolument sombres », analyse Smith.
Pour les découvrir sur scène, c’est bien simple : il vous suffit de vous rendre ce soir à la Flèche d’Or à Paris.