Mais si elle figure au panthéon des artistes que j’admire sans réserve, ce n’est pas pour cette raison mais bien pour son talent de découvreuse et d’interprète. Au cours de ce concert luxembourgeois, elle interprète des œuvres dont elle est évidemment la dédicataire puisqu’avant elle, le répertoire pour la percussion était quelque peu désertique. Nous l’entendons ici dans un « Konzertstück » pour caisse claire et orchestre de Askell Masson, des Miniatures pour marimba solo de Matthias Schmitt et une transcription pour vibraphone d’un concerto de Vivaldi. Pièces qui dévoient toutes la poésie délicate et intense de la caresse des percussions.
Paul Kristof
GLENNIE, Evelyn. Evelyn Glennie à Luxembourg (Euroarts, 2005)