J’aime Lire

Vous connaissez tous « J’aime lire », ce magazine pour enfants, non ?

Il existe toujours et existait déjà quand j’ai commencé à lire, ah les aventures de Tom-Tom et Nana, le frère et la sœur…

J’adorais découvrir leurs nouvelles histoires dès qu’elles paraissaient.

On ne peut pas dire que j’étais précoce au niveau lecture, j’étais comme tout le monde. J’ai commencé à déchiffrer les mots en dernière année de maternelle, puis vint l’apprentissage de la lecture à mon entrée au cours préparatoire, en même temps que celui de l’écriture. Et je suis tombée dans le bain.

J’ai de suite adoré lire!

A la fin de mon CP, ne me demandez pas pourquoi, mais je me suis sentie « autorisée » à lire des livres, des vrais ! J’ai commencé avec la bibliothèque rose et ses « Oui-Oui », mais très vite, cela ne m’a plus suffit. J’ai dévoré les Fantomette et un peu de Club des Cinq, aussi, mais la bibliothèque verte, ce n’était pas mon truc !

Et avec une mère travaillant dans une bibliothèque, j’avais l’impression d’avoir les portes de la connaissance à ma portée ! Je réservais tous les livres qui m’intéressaient avant leur mise à disposition au public et comme c’était des nouveautés, la responsable du secteur jeunesse me demandait de les terminer en moins de temps que les deux semaines initialement prévues… Un véritable challenge pour ma petite personne que je relevais bien volontiers !

A mon entrée au collège, j’ai eu un professeur de français un peu particulier, M. D. Il était plus prof de lettres en fait, un brillant latiniste, doublé d’un enseignant de grec moderne.

Il a suivi ma scolarité pendant 4 années, en français et en latin. On faisait des fiches de lecture, de plus en plus détaillées. Il obligeait en quelque sorte ses élèves à lire. Certaines étaient sur un ouvrage imposé, d’autres libres. Je me souviens avoir lu Camus à 14 ans et Shakespeare (en français) à 15 ans, c’était l’effet « Dead Poets Society » !

Mon lycée était situé à plus grande distance de la Bibliothèque, devenue Médiathèque entre temps, avec l’avènement des vidéo, CD et autres moyens de diffusion du savoir. J’ai donc commencé à espacer mes visites dans les salles de lecture et les heures passées au téléphone avec les copines ont peu à peu remplacé les bouquins sur ma table de chevet. Et quand j’avais du temps, je l’utilisais plus pour relire mes cours que pour me plonger dans un bon bouquin. Heureusement les grandes vacances d’été résistaient et je pouvais rattraper mon retard de lecture.

A la fac, évidemment, je préférais nocer que rester à la maison à lire ! Mais j’avais toujours un ouvrage en route. C’est à cette époque que j’ai découvert que je préférais ne pas voir un film adapté d’un roman que j’avais déjà lu, car j’étais toujours déçue, tout étant toujours différent de ce que j’avais pu m’imaginer.

C’est également quand j’étais étudiante que j’ai lu mon livre préféré : « Of Mice and Men » de John Steinbeck. Pourquoi ? Car j’ai pleuré à la fin… Il m’a bouleversée, je l’avais dévoré entre Noël et Jour de l’An.

Aujourd’hui que reste-t-il de tout ça ? J’adore toujours la compagnie des livres, je trouve qu’il n’y a rien de plus beau et chaleureux qu’une bibliothèque pour aménager un lieu. Découvrir les livres qu’une personne range sur ses étagères, c’est commencer à la connaître un peu. J’aime que l’on m’offre de « beaux » livres, ceux qu’on ne se lasse jamais de feuilleter et qui habillent votre table de leur simple présence. Je m’en procure aussi de temps à autre.

J’ai constamment une pile de livres entassés à côté de mon lit dont la lecture de la plupart reste inachevée et un livre de poche dans mon sac en semaine. Mais mon mode de lecture évolue avec les nouvelles technologies et je lis de plus en plus sur mon portable. Par contre, je n’ai pas encore franchi le cap en achetant un livre électronique. On me dit que c’est l’avenir du livre… Et comment ferais-je, après, pour agrémenter ma bibliothèque ?

Et vous, quelles sont vos habitudes de lecture ?

Avez-vous un bouquin préféré?

Je suis curieuse de connaître vos réponses en partageant un peu avec vous…

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