En effet, nous avons pu constater des effets et des discours - discordants - dans ceux qui étaient sensés nous aider à vivre mieux et plus longtemps, or, si nous vivons plus longtemps, nous ne vivons pas forcément mieux, mais nous sommes maintenus dans un état de dépendance médicale, psychologique et financier, par ceux qui nous gouvernent et qui servent d’une façon vicieuse et compromettante, des intérêts économiques et financiers qui tirent les ficelles de nos existences au cœur même de notre démocratie.
Régulièrement, on nous fait croire que pour éviter d’attraper la grippe, il faut impérativement se faire vacciner, mais nombre de patients vaccinés ont attrapé la grippe malgré les promesses des vaccins et des laboratoires, provoquant par la même des pollutions "in corpo" à long terme des vaccinés avec l’intrusion de composés aluminium qui ont des conséquence sur la santé des individus.
Pendant longtemps les labos et le Ministère de la Santé ont fait des campagnes publicitaires TV sur l’intérêt et le miracle des antibiotiques, pour un rhume, les médecins prescrivaient le précieux antibiotique miracle, des années plus tard, les mêmes ont réalisé le drame sanitaire que provoquait cette campagne, les virus apprenaient d’eux-mêmes à résister aux antibiotiques de sorte que les patients devenaient hautement vulnérables et étaient incapables de trouver les moyens de lutter contre n’importe quel virus qui se présentaient, ce qui indiquait une éventuelle épidémie virale pouvant contaminer une majeure partie de la population, désormais hypersensible et fragile. A présent, des campagnes envahissent régulièrement le petit écran pour propager une tout autre progagande et pour une fois justifiée, les antibiotiques ne doivent pas être pris n'importe comment, et n'importe quand.
Comment expliquer, par exemple, que la Sécurité Sociale verse des honoraires supplémentaires pour chaque prescription de mammographie à un gynécologue, s’agit-il de médecine ou de commerce ? Et combien d’autres actes sont-ils facturés de la sorte et pourquoi au juste ?
Dernièrement, j’ai publié un article sur le virus du sida « L’INVENTION du VIRUS du SIDA » du prof. Peter H. Duesberg : « Le VIH n’est pas la cause du SIDA… Le SIDA n’est pas sexuellement transmissible… Les médicaments antirétroviraux provoquent des maladies symptomatiques du SIDA… Tels sont les arguments du Dr. Peter H. Duesberg, un des plus prestigieux microbiologistes du monde, membre de la National Academy of Sciences des États-Unis, pionnier de la virologie et de la rétrovirologie. »
Le sida s’avère ne pas être un virus, mais une tromperie, une erreur de jugement, car depuis plus de vingt ans on cherche des solutions contre ce virus qui n’en est pas un, des milliards d’euros ont été investi dans une recherche inutile car, les scientifiques se sont trompés de piste à l’avantage des labos qui ont proposé des solutions couteuses qui ne fonctionnent pas nécessairement sur tous les patients de la même façon et qui ont des conséquences sur la santé de ceux-ci, car en guérissant un mal on en créer un second, où est ici la réussite ?
Qu’importe, dans ce fragment d’article du professeur Claude Beraud « Est-ce la fin des illusions médicales » publié dans sa totalité à cette adresse :
http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/point-de-vue/pr-claude-beraud-est-ce-la-fin-des-illusions-medicales.html
Vous pourrez comprendre comment fonctionne notre "économie" médicale et ce que l'on s'efforce de nous faire croire pour enrichir des industries qui ne luttent pas nécessairement pour notre bien...
« Quatre exemples d’illusions
Pour éclairer ces propos voici quatre exemples qui, à la fois, illustrent les tromperies médicales, industrielles et institutionnelles et nous rappellent que les décisions médicales devraient nous obliger à réveiller notre raison endormie par les discours intéressés de tous ceux qui sont moins soucieux de notre santé que du développement de leurs activités et de son fruit : le profit.
Le premier est celui de la prévention des maladies cardio-vasculaires par le dosage du cholestérol et la prise de statines. Chaque année des millions de Français effectuent, pour connaître l’état de leurs lipides sanguins environ 180 millions de dosages, au prétexte qu’un taux élevé de cholestérol peut les tuer en encrassant leurs artères coronaires ou cérébrales, mais que fort heureusement existent des médicaments : les statines, qui en abaissant ce cholestérol maudit préserveront leur espérance de vie. En réalité, chez les sujets sans antécédents héréditaires ou personnels de maladie cardiovasculaire, ne fumant pas, ayant une activité physique même modérée, ces dosages sont inutiles car les statines ne sont pas indiquées en prévention primaire chez des personnes en bonne santé dont les risques cardiovasculaires sont bas. En France, les trois quarts des statines sont inutilement consommées par approximativement 4 millions de sujets sains qui gaspillent ainsi environ 750 millions d’euros, sans aucun bénéfice pour leur santé mais en s’exposant à des risques probablement plus fréquents que le reconnaissent les entreprises pharmaceutiques.
Le second exemple est l’imposture de la prévention du cancer du col utérin, par la vaccination contre les papillomavirus. Ce vaccin est commercialisé depuis des années et vendu aujourd’hui dans le monde entier à des millions de doses, pourtant il n’a toujours pas démontré qu’il était capable d’éviter l’apparition d’un cancer du col ou d’un décès. Lorsqu’une adolescente a été vaccinée, elle doit savoir que cette vaccination ne lui garantit pas l’évitement d’un cancer. Elle doit régulièrement demander à son médecin la réalisation d’un frottis cervico utérin, seule technique ayant démontrée son efficacité préventive.
Le troisième exemple est celui du dépistage de la maladie d’Alzheimer qui est recommandé à toutes les personnes âgées éprouvant des troubles de la mémoire, qui sont banals, constants et liés au vieillissement cérébral. L’État dans le cadre du plan Alzheimer a prévu la mise en place des « Consultations Mémoire » ; 282 étaient prévues. En septembre 2012 : 469 fonctionnaient, les trois quarts des consultants ne souffraient pas de cette maladie et avaient des capacités mémorielles « normales » pour leur âge. De 2008 à 2012 ces consultations ont coûté 229 millions à l’assurance-maladie obligatoire. Leur utilité est évidente pour les chercheurs qui pourront publier des travaux sur l’épidémiologie de la maladie et sur les modifications de l’imagerie cérébrale observées chez ces patients. Elle est sans réelle utilité pour les patients pour trois raisons : aucun traitement efficace n’existe pour traiter cette maladie. La Haute Autorité de Santé a reconnu en octobre 2011 que l’amélioration du service médical rendu par les médicaments spécifiques proposés pour traiter cette maladie était nulle, mais a oublié de signaler ce fait dans la recommandation de bonne pratique, concernant cette maladie publiée en décembre 2011. Selon la direction générale de la santé, les dépenses de l’assurance-maladie pour rembourser ces médicaments aux malades atteints de la maladie d’Alzheimer atteindraient 380 millions en 2013. ; le pourcentage des patients chez lesquels le diagnostic de maladie d’Alzheimer a été porté à tord (faux positifs) n’est pas connu, même faible, il n’est certainement pas négligeable, tant les conséquences psychologiques et familiales de ce diagnostic sont graves ; inversement seront rassurés des patients qui en réalité sont atteints de cette maladie (faux négatifs).
Le dernier exemple est le dépistage du cancer du sein qui conduit chaque année à la réalisation de plus de 3 000 000 de mammographies dont les risques sont parfaitement connus : des excès de diagnostic, des interventions mutilantes inutiles, des examens répétés faussement positifs suscitant la peur, l’angoisse et des souffrances familiales. Au total lorsque 5 000 mammographies sont réalisées chez 1 000 femmes durant 10 ans, la vie d’une femme sera prolongée et plusieurs centaines (entre 300 et 400) seront affectées par des examens faussement négatifs qui conduiront chez plusieurs dizaines d’entre elles à la réalisation de biopsies et d’interventions inutiles.
Refuser de s’illusionner mais accepter l’incertitude et douter de l’utilité des prescriptions
Est-ce à dire qu’un médecin doit au nom de la science toujours refuser de prescrire des statines, une vaccination contre les papillomavirus, une mammographie de dépistage, les demandes de bilan des personnes âgées qui sont affectées par des pertes de mémoire qui sont gênantes et parfois dangereuses dans la vie quotidienne ?
La réponse est non car un médecin est presque toujours dans l’incertitude sur l’utilité ou non pour un malade donné de ces prescriptions. Lorsqu’un médecin ignore l’utilité d’une décision, c'est-à-dire la probabilité d’un bénéfice pour sa santé qu’une personne peut retirer d’un acte diagnostique ou thérapeutique, son rôle est de l’informer, de l’éclairer sur les risques et les bénéfices de cet acte. La décision d’agir ou non appartient à cette personne.
Les prescriptions diagnostiques ou thérapeutiques doivent, en effet, satisfaire à trois critères : l’efficacité, la légitimité, l’utilité.
L’efficacité. Un professionnel ne doit pas prescrire une thérapeutique dont l’efficacité n’a pas été démontrée. L’efficacité est une donnée statistique qui concerne une population .Elle signifie qu’une prescription améliore, de manière significative au plan statistique, la santé de la population chez laquelle elle est accomplie par rapport à une population comparable chez laquelle cette prescription n’est pas faite, mais elle ne signifie pas que l’état de santé de toutes les personnes de cette population est amendé.
La légitimité. L’efficacité ne concerne pas toutes les formes d’une maladie ou d’atteinte à la santé mais exclusivement celles ou la prescription a été validée par des études expérimentales et qui, pour être identifiées, exigent un entretien prolongé avec le patient suivi d’un examen clinique attentif. Les indications légitimes d’un acte médical, sont les seules d’un point de vue scientifique et moral qui soient respectables.
L’utilité individuelle. Tous les patients ne bénéficieront pas des actes médicaux efficaces et légitimes qui pourraient leur être proposés. Le pourcentage de ceux dont l’état de santé sera amélioré est souvent très faible, parfois inférieur à celui de ceux qui subiront des effets indésirables. Les médecins disposent d’informations cliniques notamment l’âge et l’état de santé global : robuste ou fragilisé par la coexistence de plusieurs pathologies, qui peuvent réduire la part d’incertitude, mais lorsqu’un doute, d’une plus ou moins grande force, persiste sur le bien fondé d’un acte diagnostique ou thérapeutique, dont nul ne peut, pour un malade donné, prévoir avec certitude qu’il améliorera ou non son état de santé, les professionnels des soins ne peuvent prescrire cet acte, qu’après avoir pris le temps d’informer le plus complètement possible le patient sur les bénéfices et les risques d’une éventuelle prescription et recueilli sa décision d’accepter ou non sa réalisation.
Reprenons les exemples précédemment cités à la lumière de ces critères
Les cardiologues, leaders d’opinion, sous l’influence des industriels avec lesquels ils ont souvent des liens financiers encouragent depuis 20 ans les prescriptions de statines. Dans le monde, de nombreux médecins et des chercheurs estiment que l’utilité de ces médicaments est nulle ou surestimée. En France, Michel de Lorgeril ne leur connait pas d’indication (2). Philippe Even, dans un ouvrage récent, estime que leur utilité est surévaluée et précise les situations cliniques dans lesquelles, au bénéfice du doute, il prescrirait une statine. Ces indications, avec des limites raisonnables, sont proches de celles validées par la communauté scientifique. L’intérêt de ce livre est dans une brillante démonstration de deux vérités. La première est que l’utilité de ces médicaments est très faible. Pour éviter après un traitement de cinq années un décès d’origine cardiaque, il sera nécessaire de traiter au minimum 500 malades (3). La seconde depuis des années mise en évidence par Michel de Lorgeril est que des conseils médicaux concernant : la nutrition, l’exercice physique et l’arrêt du tabac, ont démontré, s’ils sont suivis, une efficacité et une utilité très supérieure à celle des statines.
Lorsqu’une adolescente demande à être vaccinée contre l’infection par les papillomavirus, il est raisonnable de lui expliquer : que ce vaccin a été mis sur le marché pour des raisons commerciales et financières avec la complicité des organismes de contrôle qui n’ont pas exigé des industriels les critères démontrant son efficacité pour prévenir l’apparition d’un cancer ; que les médecins ignorent son utilité et connaissent mal ses risques qui sont probablement limités. A cette jeune fille une attitude raisonnable est de lui conseiller dès l’âge de 25 ans la réalisation d’un frottis cervico utérin qui sera répété régulièrement qu’elle soit vaccinée ou non et de lui déconseiller cette vaccination après avoir pris le temps nécessaire pour l’informer le plus exactement possible de nos connaissances sur ses bénéfices et ses risques. Mais si, passant outre cet avis, elle demande après réflexion une ordonnance de ce vaccin, accéder à cette demande est une attitude cohérente. Parce que si l’utilité de ce vaccin pour prévenir un cancer est inconnue, ses capacités immunogènes vis-à-vis de certains papillomavirus sont démontrées, il pourrait donc être efficace. Le doute sur l’absence d’efficacité fondé par ces données biologiques justifie d’accéder à la demande de cette jeune fille.
Je ne conseillerai pas à une personne âgée sans trouble grave de la mémoire une consultation qui conduirait à un examen radiologique démontrant une atteinte neurologique annonçant, parfois de façon erronée, la réalité de la maladie d’Alzheimer, générant pour elle comme pour son entourage, une angoisse qui précédera de plusieurs années la survenue de troubles cliniques invalidants. Je ne lui prescrirai pas des médicaments inefficaces coûteux et non sans risque.
Je n’inviterai pas les femmes qui sont à bas risque de cancer du sein à participer au dépistage organisé en raison d’un rapport bénéfices/risques défavorable de la mammographie mais je ne refuserai pas leur demande si elle persiste après une information claire et chiffrée sur ce rapport.
Les responsabilités différentes des responsables de la santé publique et des praticiens
La responsabilité des décideurs au niveau gouvernemental et institutionnel est différente de celle des médecins praticiens. Les décisions des premiers concernent des populations, celles des seconds des personnes. L’efficacité d’un médicament ou d’un acte, d’un programme doit avoir été démontrée sur une population avant que sa prescription soit autorisée, mais une prescription qui au plan statistique est efficace au niveau d’une population ne l’est pas nécessairement pour une personne donnée. Au niveau gouvernemental et institutionnel, aucun produit, aucun acte ne peuvent être autorisés et conseillés s’il existe un doute sur leur efficacité et leur efficience pour la population. Au niveau du prescripteur, un doute subsiste presque toujours sur l’utilité pour une personne d’un produit ou d’un acte dont l’efficacité est connue pour une population. Sa prescription ou sa réalisation impliquent toujours le consentement éclairé du sujet souffrant qui, parfaitement informé des bénéfices et des risques qu’il peut raisonnablement escompter d’une prescription, devrait toujours être le décideur final.
En pratique ces responsabilités différentes au niveau individuel et populationnel, sont loin d’être toujours assumées.
Au niveau individuel, pour de multiples raisons les prescripteurs ne peuvent accomplir totalement leurs missions : leurs connaissances ne sont pas toujours actualisées ; leurs revenus sont fonction du volume de leurs prescriptions ; ils sont soumis à la pression des demandeurs et ne disposent pas du temps nécessaire pour informer correctement les patients. Peu enfin acceptent que les décisions de ne rien faire ou de choisir les actions à entreprendre soient laissées aux patients.
Au niveau de la population, les mises sur le marché par les gouvernements de dispositifs médicaux ou de médicaments dont l’efficacité n’a pas été démontrée avec certitude au plan statistique ou dont le rapport bénéfices/risques pour la population n’est pas satisfaisant sont fréquentes. Il en est également de même pour les programmes de santé publique dans les domaines de la prévention et du dépistage.
Les quatre exemples précités illustrent ces insuffisances :
- Les statines ont dans leurs indications officielles les hypercholestérolémies alors que la responsabilité du cholestérol en pathologie cardiovasculaire est contestée et l’efficacité de la prescription de ces médicaments en prévention primaire n’a pas fait la preuve de son efficacité.
- Aucune information fondée sur des données scientifiques expérimentales et sur l’avis d’experts indépendants et non sur ceux des industriels ou des experts avec lesquels ils collaborent, n’est donnée à la population sur les risques et les bénéfices de la vaccination contre les papillomavirus.
- Pas davantage sur le dépistage du cancer du sein qui depuis des années, est contesté. Les institutions publiques ne tiennent pas compte de ces critiques et continuent à inciter toutes les femmes de 50 à 74 ans à se présenter dans les centres de dépistage. Qui plus est l’assurance-maladie verse des honoraires supplémentaires pour chaque prescription d’une mammographie aux médecins qui, pour la plupart, ont accepté d’être payé « à la performance ».
- L’assurance-maladie rembourse toujours le plus souvent à 100 % les médicaments inutilement prescrits dans la maladie d’Alzheimer et finance des consultations qui n’ont d’utilité que pour la recherche scientifique.
Dans ces quatre cas comme en bien d’autres, les recommandations gouvernementales et les informations transmises à la population ne tiennent pas compte des connaissances scientifiques objectives et trompent la population sur l’efficacité des conseils et des actions proposées.
Deux raisons expliquent cette situation. En premier lieu les autorités politiques en France décident de la mise sur le marché de médicaments ou de dispositifs médicaux sous la pression des industriels et des experts médicaux qui ont des intérêts financiers communs, sans prendre en compte les avis d’experts indépendants. Résultats : sont commercialisés et promus par les visiteurs médicaux et les universitaires leaders d’opinion des produits sans efficacité et dangereux ou bien encore les indications des médicaments sont considérablement élargies pour accroître le volume de leurs ventes bien au delà des situations où ils peuvent être utiles. Ce fut le cas des statines.
En second lieu, les programmes de santé sont élaborés par des spécialistes, le plus souvent sans expérience pratique de la médecine, car ils n’ont pas vécu la relation médecin malade du côté des médecins, qui s’appuient, pour la réussite de leurs projets et le développement des institutions qui les rémunèrent, sur des données épidémiologiques souvent contestables et le désir d’imposer une idéologie sanitaire faisant la part trop belle à la prévention médicale. La peur de la maladie, l’angoisse de la mort et la désinformation sont les moyens privilégiés pour la réussite de leurs projets qui requiert l’utilisation de tous les médias notamment de la télévision. Ce fut le cas les années passées de la vaccination contre les papillomavirus, et aujourd’hui des dépistages des cancers colorectaux, du sein et de la maladie d’Alzheimer.
Conclusion
Dans un pays en quasi faillite, où l’état de santé de la population se dégrade principalement pour des raisons économiques et sociales, la qualité des soins ne s’améliore pas alors que le volume des soins continue de croître. Cette situation a un coût humain : des dizaines de milliers de décès évitables et un surplus des dépenses de santé atteignant par comparaison avec les autres pays européens deux points du PIB, soit 40 milliards. Ni les responsables politiques ni les professionnels des soins ni la population ni les malades ne semblent avoir pris conscience de la gravité de cette situation. Lorsque les illusions se dissiperont enfin sur les choix politiques et les pratiques médicales, de profonds changements de l’organisation des soins et de la santé publique apparaitront nécessaires.
Pr Claude Béraud
Comme pour la politique, nous devons véritablement prendre part à ce combat sur la santé, contre la santé publique qui ne fait rien d’autre que d’encourager la corruption des laboratoires et la vente de remèdes médicaux pas absolument nécessaires à notre santé, on accuse trop régulièrement les usager, les consommateurs d’être responsables du gouffre de la sécurité sociale, mais si l’on commençait à véritablement soigner les pathologies avec des vitamines et des produits renforçant le système immunitaire des patients, on gagnerait en confort de soin et en finance, car si l’état perd beaucoup d’argent, c’est le contribuable qui en fait les frais, car celui qui cotise, c’est lui, donc on lui propose des remèdes pas nécessairement bons pour lui et sa santé et il est obligé de les payer et s’il souhaite une autre alternative, celle-ci n’est pas remboursée, mais sa santé n’a pas de prix.
En clair, en dehors de certains soins chirurgicaux indispensables, des frais dentaires souvent nécessaires et peu remboursés, des lunettes et des verres peu remboursés également et pourtant si nécessaires, la sécurité sociale dirigée par des personnes citoyennes aurait tous les moyens possibles et imaginables de faire des bénéfices et non pas des déficits, mais les déficits servent d’avantage les laboratoires pharmaceutiques et les chirurgiens que les patients et comme je le disais précédemment, derrière chaque loi se cache un intérêt anti citoyen.
Nous vivons une époque formidiable…