« Attendez-vous à savoir… » ainsi débutait la chronique politique de Geneviève Tabouis sur les ondes de Radio Luxembourg que nous écoutions le dimanche soir pendant le repas familial, à la fin des années 50, alors que je n’étais qu’un gamin encore. La formule, devenue célèbre, m’est toujours restée en mémoire, tant par son ton répétitif et sévère qu’annonciateur de nouvelles inquiétantes.
Pour autant, ne vous attendez pas à en savoir plus sur le monde à venir en lisant cette chronique, n’est pas Tabouis qui veut. A défaut de voir le futur, nous nous contenterons de regarder le passé récent.
Lundi, Margaret Thatcher l’ex-première dame britannique nous a quittés. Certains ont été émus, d’autres se sont réjouis mais l’histoire ne dit pas ce qu’en ont pensé les ferrailleurs et brocanteurs en apprenant que la Dame de Fer était condamnée à la rouille.
Dès le lendemain, un clou chassant l’autre, c’est le Grand rabbin de France Gilles Bernheim qui s’est signalé à l’attention générale, reconnaissant avoir commis des plagiats et n’être pas agrégé de philosophie. Il finira par démissionner le lendemain, après avoir refusé dans un premier temps. Si on ne peut même plus faire confiance au rabbin, où va-ton ? D’ici qu’on nous apprenne que le pape François ne croit plus en dieu depuis longtemps….
Mercredi, l’information m’a semblée discrètement divulguée par les médias mais on a eu confirmation par TEPCO, la société qui gère ( Euh ?) ce qui reste de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, que les réacteurs endommagés laissaient échapper dans la mer, de très importantes fuites d’eau gravement radioactives pour l’environnement et la faune. N’oublions pas que rien n’est encore réglé depuis la catastrophe.
Ce qu’ont dû penser François Hollande et Jean-Marc Ayrault en constatant que l’affaire Cahuzac était loin d’avoir dit son dernier mot. Les remous, pour ne pas dire les vagues, se succèdent chaque jour et l’écopage présidentiel est loin de produire les effets espérés.
Dans ces conditions, pour la semaine prochaine, attendez-vous à savoir que le pire n’est certainement pas atteint.