L'intelligence, qu'il vaut mieux appeler "surefficience mentale", ça défrise. Ce serait pour certains l'aptitude du chien à faire le beau pour un susucre. Ou chez les animaux, d'atteindre la moitié du niveau de nos handicapés mentaux. Bref, ça craint comme un balai.
Les mots croisés donnent un bon exemple:amusement, certes, mais qui ne s'amuse pas n'est pas intelligent! Avec les mots croisés, ona l'exemple du respect de la règle, de la soumission. C'est très sympathétique, la preuve: j'aime bien ça. Sauf, même que je m'en fous un peu.
A moins que la grille soit déjà résolue. Dès lors, l'intelligence s'harmonise au monde. C'est la surefficience mentale, ce handicap social. Quand on a devant soi une grille résolue, on peut hop, commencer la grande quête du sens! Car, foin de l'énigme, place à la création. Cette grille remplie peut alors servir sérieusement: on peut réinventer des définitions correspondantes à chaque mot. Et forcément différentes de celles qui existent déjà... C'est une jolie promenade et c'est comme un jardon que l'on fleurit soi-même avec nos propres fleurs.
La grille vide ne manque pas non plus d'intérêt: on se fout des définitions, on en invente d'autres pour trouver d'autres mot. Le nombre de cases noires sert de contrainte, on est dans le léger,mais ce n'est pas plus mal. on exerce tout de même un aspect important de la surefficience mentale, appelée intelligence: on ne joue pas le jeu. L'intelligence est liberté aussi bien que révolte.
IL s'agit, palsambleu de gourmandise sensuelle, de l'esprit friand. Le cerveau salive et se pourlèche. IL relique la belle fille comme le loup de Tex Avery. Le désir, l'appétit permettent surtout de savourer, tranquille, le plaisir d'être soi. Y a de l'amour là-dessous. Les tripes à la dalmate, ce n'est pas mal non plus. quant à moi, j'aime aussi les jolis vins de Loire.
Magazine Culture
14 avril 2013