De I'Infiniment Petit à l'Infiniment Grand

Publié le 14 avril 2013 par Hunterjones
(à E.C.)
"Today I am
a small blue thing
made of China, made of glass,
I am cool and curious,
I  never blink..."
   -Sue V.
Comme tous les perdants , le pouffi Kim Jong-Un, soufflé à l'hélium, se sait lâche ou craint de le devenir. Il a donc la passion des armes. Depuis que son papa lui a donné un pays dans le Nord, le potirond leader a le projet de s'attaquer à la Corée du Sud. Peut-être le papa sur son lit de mort avait-il aussi légué à son potirond fiston un agenda sénile. Nous le serons cette nuit car ce sera l'anniversaire du défunt patriarche. Une date peut-être marquée au nucléaire sur son testament...
Lors du conflit appelé "Guerre de Corée" dans les années 50, les États-Unis ont sauvé la Corée du Sud de l'invasion des fatiguants du Nord. Depuis, le Sud a l'appui indéfectible du pays de l'oncle Sam.
Kim, qui a peut-être l'appareil sexuel infime, déploie depuis quelques semaines toute une série de jouets dans le but de faire frémir les voisins du Sud.  Regarde mon missile! Regarde mes fusils! Regarde mon thermo-nucléaire! Regarde mon peuple servile! Bientôt vous aussi!

Aux États-Unis, B.O. a alors lui aussi sorti ses joujous. Des missiles pointent de partout. Entre les deux des millions de Nord coréens et de Sud coréens, coincés entre la mégalomanie ridicule d'un petit bout de cul nourri au pablum survitaminé et la puissance arrogante de ceux qui assurerait la défense des Sudistes.

La vérité c'est que des millions de morts du Sud et du Nord attendent la pluie de bombes mais seront peu consulté sur le sujet.

Fais pas le con passe-moi tes vibrations.
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Pendant ce temps, B.O. ou Attack Parlaba pour les intimes, a aussi d'autre dossiers à négocier. Celui de l'énergie et du pipeline Keystone entre autre. Le créationiste Stiveune Harpeur aurait souhaité que le président des États-Unis considère le Canada comme l'allié naturel du projet et éventuellement d'en faire une superpuissance énergétique. Mais Barack a au contraire laissé croire que le Canada est un joueur mineur dans le projet et attendra les analyses d'experts avant de confirmer si il se joint au Canada de Stiveune pour le projet. La vérité c'est que le premier n'a pas beaucoup besoin du second.
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Pendant ce temps, ce même Stiveune, architecte d'un Canada à la Mackenzie-King, a si peu en commun avec notre province à tête de chien qu'il ne sert plus à rien de japper. Il s'isole et fait honte au peuple que nous sommes. Mais la vérité c'est que les conservateurs ne perdent pas une nuit de sommeil sur le Québec et celui-ci ne prend même pas le temps de mépriser le ROC, il ne le considère pas du tout.

Le Québec est déjà indépendant presque partout. C'est juste constitutionnellement et en économie que ce n'est pas complètement réglé.
Et dans le coeur de certains.
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Pendant ce temps, le parti au pouvoir rassemble entre 500 et 600 militants pendant un week-end afin de parler sémantique.
Souverainiste ou indépendantiste?
ON S'EN MOQUE.
On veut un pays, on veut des preuves qu'on pourrait mieux vivre ainsi.
Appelez-ça comme vous voulez. Séparatiste si il le faut, puisqu'il s'agit bien d'un divorce anticipé.
Nous sommes le/la partenaire mal marié(e). Enfin le sommes-nous? convainquez-nous.
La vérité c'est que les fédéralistes se tordent de rire à voir le PQ tenter de parler unité en voulant détruire un mot, souverainiste, que c'est le PQ lui-même qui a mis au monde.
Il me semble qu'il y aurait mieux à faire au parlement de la ville de Québec.
Bien qu'on soit limité quand on est minoritaire...
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Pendant ce temps, ailleurs dans cette ville, on s'occupe à alimenter une guerre avec la ville de Montréal. Une guérilla contre le plateau Mont-Royal entre autre. Amusant. C'est un peu comme si les gens dans les bancs blanc, ceux qui sont au fond, touchant presque au plafond du Centre Bell, jalousaient ceux qui sont assis dans les loges.
Ceux qui crachent contre le plateau n'y ont visiblement jamais mis les pieds. Dans mon Québec, je n'ai pas connu d'endroit plus sain et plus agréable à vivre. J'en suis encore charmé chaque fois que j'y passe. Et j'ai habité successivement Victoriaville (1 an et 6 mois), Hull (6 mois) Québec (16), Sherbrooke (1), Montréal (10) et Laval (11).

La vérité c'est que cette pseudo-rivalité est unidirectionnelle. Une frange de Québec s'applique à détester une frange de Montréal mais l'inverse n'est pas nécessairement vrai.
Montréal est trop occupée à magouiller pendant que Québec reprend son souffle à essayer de crier comme un coq.
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Mais dans la magouille Laval ne donne pas sa place. Et le concours du plus croche est loin d'être gagné par le 514. Le maire Vaillancourt, roi du 450-Nord, n'est pas sorti du bois. La commission Charbonneau reprend ses activités demain mais la vérité c'est que la main louche a beaucoup plus de doigt que l'on croit...
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Pendant ce temps, Laval-Est et Monteuil, deux clubs de hockey Bantam qui se détestent et dont chaque match a été ponctué par une mêlée en fin de partie, qui a ensuite obligé quelques matchs de suspensions, se livraient une chaude bataille sur la glace. Qui a gagné? tout le monde. Surtout les parents. Pas de chicane sur la glace, pas de chicane hors glace.
La vérité c'est que le hockey n'est qu'un jeu
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Pendant ce temps, tout près de là, à Auteuil, sur la rue Sancartier, Sylvain Bélanger et Marina De Suza se séparaient. Le premier souffrait d'un dédoublement de la personalité et avait des problèmes de jeu. La seconde se comptait des menteries depuis trop longtemps sur son amoureux.
La vérité c'est qu'ils ne s'étaient pas beaucoup parlé avant de se marier et de faire des enfants.
La pluie froide qui tombait ce jour-là dilapidait de milliers de particules de naiveté que Marina ne voudrait plus jamais goûter.
Devant elle, la grande route de la vie dont elle n'avait jamais rêvée.
J'ai tout observé de mon vaisseau en apnée spatiale.
D'où j'épie quelque fois cette petite boule bleue.
Toute petite, toute petite cette planète...