Toulouse : sous les pavés , l’ esclavage

Publié le 14 avril 2013 par Eldon

Zebuzzeo

Tous aussi « cons » pas un pour racheter l’autre… et on cherche a faire des economies…BRAVO les élus de la ville ROSE…pour combien de temps!!!Je ne vois pas où est le problème puisqu’il s’agit de puiser dans le portefeuille du con–tribuable ! N’est-ce pas?

L’affaire a commencé avec la rue Alsace Lorraine, rue principale et commerçante de Toulouse. La précédente municipalité, de droite, avait rendu cette rue semi piétonnière.
Pas vraiment une réussite, c’est vrai. Les socialistes une fois élus à la mairie se sont empressés de la refaire : les travaux durent maintenant depuis 4 ans.
Jusque là, rien de très grave sauf que la municipalité de Toulouse n’a rien trouvé de mieux, afin de réaliser des économies, que d’utiliser des pavés achetés en Chine.

Bravo ! Transporter des pavés de Chine en France tombe sous le sens quand on a, à 50 kM de Toulouse, les mines du Sidobre et leurs pavés de très haute qualité. Une ineptie disent certains, mieux disant répondent les autres.

Pas de chance : avant même que le chantier ne soit terminé, les ouvriers se sont rendus compte que ces pavés éclataient !
Résultat, la municipalité change son fusil d’épaule et va chercher un autre fournisseur, toujours pas à côté mais…en Angola cette fois. Belle constance dans la volonté de ne pas faire travailler les Français, effectivement un peu plus chers, mais qui auraient évité un chantier deux fois plus long. Et on ne connait pas encore la qualité des pavés africains définitivement installés.
Cette affaire fait grand bruit à Toulouse. Les opposants ont bien tenté des actions mais rien à faire. Aujourd’hui, on apprend que la SMAT (Société de la mobilité de l’agglomération toulousaine) a confié un chantier de plusieurs millions d’euros à une société espagnole, encore une fois parce que mieux disante.
Les Espagnols sont moins chers de 700.000 euros affirme le président de la SMAT. Questions :
- combien coûte à la collectivité une entreprise qui ferme ?
- combien coûtent aux contribuables des chantiers mal faits, dont les délais ne sont pas respectés et réalisés on ne sait comment sur le plan de la sécurité et du développement durable ?
Une municipalité socialiste, une agglomération socialiste, un conseil général socialiste et personne pour relever cette anomalie, cette destruction systématique du travail français avec l’argent public.
Mais que fait Arnaud Montebourg ?

Source: Zebuzzeo