Lorsque Ferrari révèle un nouveau modèle, c’est tout le monde de l’automobile qui s’arrête de tourner, le coeur de ses passionnés qui arrête de battre, le souffle de ses observateurs avisés qui se suspend. Une telle présentation a l’intensité d’une magistrale première à l’opéra, l’irrationnelle et rare angoisse que suscite le voile levé sur un chef-d’oeuvre, la brutale magie d’un diable rouge qui sort de sa boîte.Depuis plus de 60 ans, l’orfèvre de Maranello produit de ces instants rares où rien d’autre ne compte que la contemplation. Cette fois-ci, c’est le cabriolet California GT qu’il expose à nos yeux gourmands. A cinq mois de sa première apparition officielle au salon de l’automobile de Paris (octobre 2008), la Ferrari California affiche déjà ses charmes et prétentions sur ferrari california.Armée d’un V8 de 460 chevaux, monté pour la toute première fois dans l’histoire très riche de la marque en position centrale avant, et d’un châssis aluminium, la Ferrari California révèle une silhouette unique, faite de formes fascinantes, en particulier cette élégante ligne naissant de la grille d’aération latérale, caressant le flanc et remontant jusque sur l’arrière pour en définir le volume et le galbe. Les feux arrière semblent comme posés avec délicatesse, incrustés avec superbe, suspendus avec malice, par le designer italien Pininfarina, éternel maestro des chefs-d’oeuvre de Maranello.L’intérieur offre la touche de sportivité et le luxe avec lesquels Ferrari a su déjà séduire sa clientèle et ses inconditionnels par le passé. Ajoutez à cela le recours à un toit en dur et vous tomberez sous le charme de cette Ferrari au confort des plus modernes. Ferrari décrit avec satisfaction son nouveau poulain : “ce cabriolet est destiné à ceux qui désirent une automobile qui incarne tout ce que le Cheval Cabré représente en terme de sportivité et d’innovation, mais aussi qui cherchent une automobile d’une exceptionnelle polyvalence.”La Ferrari California est une nouvelle preuve que le Cavallino Rampante chromé ne s’affiche pas à la légère, qu’il n’orne que les pur-sang et qu’il lui faut donc une automobile d’exception pour pouvoir fièrement parader sur une grille d’aération. A chacune de ces haletantes naissances d’un nouvel étalon, Ferrari aime à nous rappeler qu’il n’a pas fini de nourrir la légende et de marquer les esprits au fer rouge du désir.