Je n’aurai pas de disciple pour comprendre
Mon silence
Je resterai pour toujours un trèfle béant
Qui n’a pas dit ce qu’il voulait dire
Et se balance lentement
Entouré de toutes les fêtes du printemps,
Mais qui se sent inhumainement
Né vainement.
Armand Robin (1912-1961) – Le Monde d’une voix