À l’affiche depuis le 3 avril, Perfect Mothers, tiré du roman de Doris Lessing, retrace la vie de deux amies d’enfance inséparables Lil et Roz, dont la relation d’amitié fusionnelle repoussera les limites de la bienséance.
C’est un des films à ne pas manquer si vous comptez vous rendre dans les salles obscures ce week-end. L’histoire se déroule dans un coin de paradis, quelque part en Australie où Lil (Naomi Watts) et Roz (Robin Wright), deux amies d’enfance ont toujours vécu, où elles ont grandi ensemble, se sont mariées et ont eu chacune un fils -Lan (Xavier Samuel) et Tom (James Frecheville)-, dont la grâce les laissent admiratives.
Leurs deux fils entretiennent la même amitié, surfant sur les vagues de Shelly Beach en Nouvelle-Galles du Sud, l’harmonie est des meilleures jusqu’au moment où Tom va séduire la mère de Lan.
Ici point d’homosexualité ni de relations incestueuses. Une scène amusante met d’ailleurs les choses au clair quand Lil et Roz se questionnent sur leur relation exclusive. Si exclusive que le mari Roz s’en sentira exclu avant de devoir partir pour Sydney. Lil quant à elle a perdu son mari alors que Lan était encore enfant.
Lil et Roz vont vivre alors cet amour à quatre peu conventionnel à l’abri des regards, dans ce décor magnifique. Mais jusqu’à quand cela pourra-t’il durer ? Qu’est-ce qui pourrait contrarier le cours des choses ?
Plus qu’un film sur la différence d’âge, il s’agit ici de vérité et de mensonge. Plus que la complexité des sentiments, ce sont ces notions qui régissent l’histoire.
Dans une période où les schémas traditionnels de la famille sont bousculés notamment par le mariage pour tous, ce film nous donne l’occasion de réfléchir à ces questions.