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Le déclin de l'informatique au Québec

Publié le 16 avril 2008 par Dave Lizotte
Les années 1990 ont connu une fulgurante explosion dans tous les domaines se rapportant à l'informatique et aux nouvelles technologies. Dans ces années, on pouvait voir une quantité phénoménale d'étudiants en informatique qui cherchait à faire fortune dans un domaine en plein essor. La diversité des emplois et le nombre de postes disponibles étaient en constante augmentation. Cette expansion a atteint son apogée au début des années 2000 où l'on a commencé à ressentir un ralentissement dans ce secteur. Le domaine a perdu de son lustre, le plein emploi était atteint dans ce secteur d'activité. C'est à ce moment que les étudiants on commencé à délaissé le domaine de l'informatique dans les écoles afin de ce tourner vers des secteurs plus enclins à l'emploi, car l'avenir ne semblait pas nécessairement rose en informatique pour les années à venir.
Bref, le déclin était enclenché au Québec. De 30 étudiants par classe en 2000, nous sommes passés à environ 20 dans l'année qui suivit et une quinzaine dans l'année 2002. Aujourd'hui encore, les programmes informatiques dans les Cégep par exemple ont beaucoup de difficulté à remplir leurs classes. Quelques Cégep ont dû annuler le programme pour l'année 2007-2008 faute d'un nombre suffisant d'étudiant inscrit au premier cycle. On remarque le même phénomène dans les Universités et les collèges informatique. À l'heure actuelle, le nombre d'emplois en informatique sur le marcher est plus élevés que le nombre de finissants qui sorte des écoles.
C'est donc un grave problème pour les employeurs, mais une bonne chose pour les chercheurs d'emploi. Du côté de l'employeur, il vient difficile de recruter d'une part un employé et d'une autre part un employé compétent, car le bassin de professionnel sur le marché est très limité. Il arrive donc qu'on engage un employé qui ne répond pas nécessairement au profil recherché, mais l'employeur a un réel besoin à combler. Il espère donc que sont nouvel employé s'épanouisse à sa guise dans l'entreprise faute de quoi il devra encore une fois recherche un autre candidat. D'autre déciderons de ne pas bouger et d'attendre encore avant d'engager un nouvelle employée si le personnel en place peux ce partagé la tâche. Comme quoi il est parfois mieux de ne pas défaire une chimie au sein d'une équipe d'employé performant que d'engager un employé qui ne répond pas aux critères de sélection.
Un autre problème pour l'employeur est qu'il existe un grand trou entre les générations. C'est-à-dire qu'on retrouve des chercheurs d'emploi avec 15 à 20 ans d'expériences et d'autre avec 0 à 1 an d'expérience. Entre les 2, les candidats se font rares et ceux de qualités encore plus, car ceux-ci sont pour la plupart déjà en poste. Dans un autre ordre d'idée, comme l'employé a le choix, il devient difficile aussi de fidélisé celui-ci à l'entreprise. C'est donc dire qu'aussitôt qu'il y aura une anicroche, celui-ci aura tendance à regarder ailleurs afin de trouver mieux. C'est donc dire que les employeurs devront s'ajuster pour certain afin de créer au sein de leur entreprise une famille ou il fait bon vivre et ou les relations entre collègues seront à leur mieux afin d'offrir un climat invitant pour l'employé.
Pour le chercheur d'emploi, cet un gros avantage. D'une part, il a le choix, ce qui est rare dans la plupart des domaines et d'une autre part il a le gros bout du bâton. Je m'explique! Comme il y a une grave pénurie de candidats et que le chercheur d'emploi a le choix, celui-ci peut exigé plus que sa propre valeur, car il sait pertinemment que l'employeur a de la difficulté a ce trouver une main-d'oeuvre qualifiée. Mais tout cela est aussi une lame à deux tranchants. Si l'employeur vous paie plus que votre valeur réelle, il s'attend aussi à ce que vous donnez un rendement plus élevé malgré tout. Il peut donc s'avérer problématique pour vous (l'employé) si vous êtes trop gourmand.
Par contre, pour les finissants en informatique, ne vous inquiète pas, si vous êtes moindrement débrouillard, vous vous trouverez un emploi facilement et bien rémunéré. Ce qui n'était pas le cas au début des années 2000.
Si on se penche sur le secteur dans la ville de Québec on remarque le même phénomène. À Québec, le phénomène est par contre presque alarmant! Les candidats sont extrêmement rares et ceux qualifiés encore plus. Dans un autre ordre d'idée, pour 10 candidats reçus en entrevue, 1 seul d'entre eux a le potentiel, mais rarement les qualifications recherchées. La ville de Québec est au plein emploi, mais encore plus, celle-ci manque cruellement de travailleur. Il est évident que pour les 5 à 6 années à venir, il sera de plus en plus difficile de se trouver de la main-d'oeuvre qualifiée, car les étudiants désertent les écoles.
Il faudra se pencher sur le problème d'ici peu, car cela devient de plus en plus problématique. On voit déjà certaines écoles essayer de redorer leur blason afin d'attirer un plus grand nombre d'étudiants. Ce sera difficile évidemment! La vision des gens quant au domaine de l'informatique n'est pas réellement bonne. De plus, l’informaticien est mal perçu par la société, plusieurs préjugés sont lancés envers eux. Ce qui est totalement faux à mon avis. Oui il est vrai que beaucoup d'informaticiens ne sont pas qualifiés, que plusieurs sont dans ce domaine pour faire de l'argent et sans plus, d'autre ce sont lancé dans ce domaine, car il croyait que ce serait facile et ils se sont trompé. C'est cela qui fait en sorte que plusieurs candidats ne sont pas qualifiés et sont une plaie pour notre secteur d'activité. Ceux-ci entretiennent le mythe envers les autres.
Si on regarde l'avenir à court terme, le chercheur d'emploi aura le choix pour encore plusieurs années avant que le secteur se remette à flot. Les employeurs auront de la difficulté pour plusieurs années encore. Par contre, on voit déjà plusieurs changements, mais cette tendance ne se fera pas du jour au lendemain. Le temps que les écoles se remplissent à nouveau et qu'il nous produise, un nombre suffisant de candidats n'est pas encore à nos portes, mais cela arrivera plutôt que tard. Le secteur est en train de faire les corrections et celles-ci portera leur fruit dans les années à venir. Nous l'espérons, car sinon, cela ira de mal en pi.
C'est donc d'actualité, tel que dans le début des années 1990 de dire que l'informatique est un domaine de pointe et d'avenir. Quiconque décide de se parfaire dans le domaine en sortira gagnant. Plus vous serez qualifié, plus les portes du succès seront à votre portée. Profité-en si vous êtes en chercheur d'emploi et si vous êtes un employeur alors il faudra prendre son mal en patience.

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