Le pitch :
"
Une sortie d'autoroute manquée et voilà Darry
Marzouki, prestidigitateur au chômage, croisant la route
d'Irène Montier Duval, une belle bourgeoise, le sac
Hermès rempli de billets de banque. Par amour, elle a servi
d'intermédiaire dans une vente d'armes entre un ministre
français et la Corée. L'affaire s'est
ébruitée. Le ministre veut lui faire porter le
chapeau. En fuite, elle propose à Darry de le payer pour
qu'il la conduise à Genève dans sa belle BMW.
Le hic, c'est que la BMW n'est pas à Darry. Il l'a
volée sur un coup de tête à son
beau-frère, petite frappe un tantinet irritable, qui promet
de l'étriper s'il ne la rend pas. Ne pouvant accepter la
proposition d'Irène, Darry s'invente une identité
d'altermondialiste se rendant à Locarno pour un sommet.
Irène, qui rêve de changer d'air, se prend au
jeu.
Ils ont peu en commun. Ils passeront trois jours ensemble. Trois
jours inoubliables... A leurs trousses, des Coréens, la DST,
un ministre et le beau frère... Au bout de chemin, l'amour
pour l'un, la liberté pour l'autre."
Une autre comédie de chez nous, pour le même résultat que Sans haine... et Disco?
Heureusement que non, de toute façon pouvait on faire pire?
Mais ne nous emballons pas, on est loin du chef d'œuvre tout de même.
Tonie Marshall nous régale avec cette histoire de joueurs, d'un côté les chats et de l'autres les souris.
Les acteurs sont bons surtout le duo porteur de ce film.
Et on a même droit à la présence farfelue de Joey Starr, rien que pour ça, un détour n'est pas usurpé.
Le côté musical et chantant du film fait aussi que on est toujours du bon côté du tempo et c'est assez agréable comme sentiment.
Pour le reste, à force de vouloir faire de chaque scène un numéro réussit, on sent qu'aucun risque n'a été pris et qu’aucune part d’impro ne s’est insérée dans tous ça.
Le film aussi, après nous avoir pas mal charmé, se fade et s'essouffle assez vite pour retomber comme un soufflé raté.
Pas dispensable même s'il n'y a aucune urgence à se rendre dans une salle de cinéma pour le voir.
Mais bon vivement quand même que le beau temps revienne car l'actualité cinématographique du moment n'est pas des plus alléchantes.