l'estuaire en philo

Publié le 13 avril 2013 par Pjjp44

En rase campagne
mais
a vent la tonte
Humidité maximum.
Conjoncture des bords de Loire.
entre Paimboeuf et La Martinière
Bucolique fut le mot trouvé.

" A part quelques cyniques, personne ne nie que l’amour peut être une bonne raison de s’engager dans un rapport sexuel. Mais ce n’est ni la seule, ni nécessairement la meilleure. Pourquoi la sacraliser comme certains le font ? Pourquoi lui donner un tel privilège moral ?
Est-il vraiment plus vil de se servir de ses capacités sexuelles pour se faire payer un week-end à Capri ?
Le sexe n’est pas seulement une partie de plaisir. C’est une activité qui a un certain coût psychologique, physique, et même économique.
C’est parce que ces coûts du sexe sont bien connus qu’on peut parfaitement comprendre ceux qui préfèrent regarder un match de foot à la télé ou se faire les ongles des doigts de pied. "


" une action libre n’est pas une action folle, arbitraire, sans raisons, mais une action causée ou déterminée par nos propres raisons, c’est-à-dire une action volontaire. En réalité, « libre » ne serait pas le contraire de « causé » ou de « déterminé », mais seulement de « non volontaire », « contraint », «imposé par la menace ou la force ». C’est en ce sens volontariste que liberté et déterminisme seraient compatibles.
Mais ceux qu’on appelle « incompatibilistes » sont plus exigeants. Pour eux, être libre, ce n’est pas seulement agir pour ses propres raisons, mais avoir, également, le pouvoir de choisir ses raisons ou d’être à leur origine. Or nous ne l’avons pas d’après eux. Et c’est pourquoi la liberté et le déterminisme sont incompatibles. "


"Si nous apprenions, par exemple, que nos intuitions morales en faveur des droits des animaux n’ont pas d’autre cause que le sentiment d’amour inavoué pour le personnage de Bambi, faudrait-il en tenir compte dans le débat moral ? "

"Le tort ou le préjudice est une sorte de dommage dont on doit pouvoir dire qu’il est injuste sous un aspect important quelconque. En épousant quelqu’un, par exemple, on prive tous les autres prétendants de cette possibilité, et on leur cause certainement un dommage de ce fait. Mais peut-on, pour autant, parler de « préjudice » ?"

"l’argument « Et si tout le monde en faisait autant ? » nous demande d’imaginer des conséquences pratiques. On peut dire que c’est une sorte d’expérience de pensée, une  "généralisation imaginaire "
A première vue, c’est surtout une machine à produire des platitudes, c’est-à-dire des propositions vraies dont l’intérêt n’est pas évident :
« Si tout le monde allait au même moment à la piscine du quartier, il n’y aurait plus de place pour nager ».
Ou, tout aussi plat :
« Si tout le monde sortait dans la rue au même moment, on ne pourrait plus avancer."


"Si, à l’origine de nos jugements dits « moraux », il y a toujours des émotions négatives comme la haine ou le ressentiment, des intérêts purement égoïstes, ou des mécanismes psychologiques qui n’ont rien à voir avec l’éthique, comme une préférence pour les proches, est-ce que cela ne les discrédite pas entièrement en tant que jugements authentiquement moraux ? Comment pourrait-on leur faire confiance pour nous dire ce qui est bien ou juste ? "
Extraits de textes de-Ruwen Ogien-
LE BLOG de Ruwen Ogien
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de
Mauves sur Loire



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