L’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Ce projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com