Da Vinci's Demons // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Quand j'ai découvert la bande annonce de Da Vinci's Demons, je me suis attendu au pire. D'autant plus que l'on doit Da Vinci's Demons au créateur de
FlashForward qui a déjà travaillé sur Blade (dont il a écrit les trois volets et développé la série dérivée) et accessoirement sur la trilogie de Batman de
Nolan. Un CV intéressant quoi qu'un peu flippant sur les bords. Il n'a pas réalisé grand chose (sauf le dernier volet de la saga de Blade). Bref, la formule
avait plus ou moins tout pour me déplaire. Mais finalement je n'ai pas trouvé ça aussi mauvais que prévu. Et croyez moi, j'en suis le premier à m'en étonner. D'ailleurs, ce que j'ai bien aimé
dans ce premier épisode c'est tout d'abord le fait que cette histoire, bien que très éparse pour le moment, nous réserve quelques jolis tours et surtout une sorte de début d'aventure. On retrouve
une sorte de côté très Jules Vernien dans Da Vinci's Demons, mais avec l'esprit sombre de David S. Goyer (le créateur de la série), ce côté roman graphique.
C'est un pot pourri de la carrière du créateur et je n'a pas trouvé ça aussi mal foutu que je ne laissais penser plus ou moins les premières images.
L'histoire secrète, et revisitée, de la jeunesse trépidante du plus grand génie de tous les temps, à l'époque de la Renaissance, à Florence. Brillant et passionné, à 25 ans, de Vinci est un
épéiste, un artiste, un inventeur, un amant, un rêveur et un idéaliste. Cet esprit libre à l'intelligence et au talent quasi surhumains, éprouve des difficultés à vivre avec sa propre réalité et
notion du temps. Il ne commence pas qu'à percevoir le futur, mais à le créer.
Mine de rien, les choses ne sont pas si mauvaises que ça non plus derrière cette sorte de conspiration qui se cache au fond de la monarchie. Cette partie de l'épisode ne manque pas de rebondissements (notamment au début de l'épisode qui enchaine les morts, les révélations curieuses et les mystères). Cela aurait pu être un peu mieux écrit, c'est certain, mais l'on retrouve déjà les éléments des prémices de l'histoire. Dans le genre 'fausse histoire vraie", j'avais détesté le film sur Abraham Lincoln qui aurait été chasseur de vampires par le passé. Mais j'aime bien cette relecture du passé de Leonardo Da Vinci. Qu'attendre de plus si ce n'est de s'amuser un peu plus ? Je serais donc présent pour les prochains épisodes car mine de rien, ça m'a donné envie de voir la suite. Les défauts (car il y en a pas mal aussi) peuvent être corrigés rapidement et facilement avec un peu de bonne volonté. Et j'aime tellement le mélange que je ne pouvais pas passer à côté.
Note : 5.5/10. En bref, un premier épisode bien moins mauvais que je n'aurais pu le croire avec les premières images. C'est curieusement intéressant et parfois même passionnant. La suite mérite à mon avis d'être vue afin de juger vraiment de l'oeuvre. A suivre...