Nouveau SoMix avec Tube & Berger! Connus outre Atlantique, vous ne savez peut-être pas encore qui ils sont. C’est le moment de les découvrir. N’oubliez pas de monter le son!
Et voilà, la France est encore une fois à la traîne. Vous n’avez jamais entendu parler de Tube & Berger ? Normal, ils ne viennent presque jamais jouer chez nous, et pour cause : ici, ils sont quasi-inconnus au bataillon. Pourtant, les deux DJ’s allemands qui composent ce duo tech-house ne sont pas loin du statut de superstars dans leur pays et aux USA. C’est ainsi chez les Yankees qu’en 2004 déjà, leur titre Straight Ahead arrivait en première position du sacro-saint Billboard électro. Depuis, ils ont fondé Kittball Records et, constamment en tournée, ils ont passé 8 ans à prouver que party is a business. Alors puisqu’ils ont maintenant enfin trouvé le temps de sortir leur tant attendu premier album, Introlution, cette fois-ci c’est promis, on ne passe plus à côté.
Pouvez-vous décrire ce mix en cinq mots maximum ?
De la house de hippie techno-ésotérique !
Qu’est-ce qui vous a fait tomber amoureux (musicalement parlant) et donné envie de travailler à deux ?
Nous souhaitions tous les deux trouver un moyen de court-circuiter le système, et nous savions pertinemment qu’un job à 35h n’aurait été satisfaisant ni pour nous, ni pour la société ! Nous avons commencé à fréquenter les raves et avant de mixer ensemble, nous jouions dans un groupe de punk. Donc au final, on commence à avoir l’habitude de faire de la musique l’un avec l’autre.
Qui et comment est Tube ? Qui et comment est Berger ? Et qui fait quoi dans le groupe ?
Tube, c’est le grand bouclé aux yeux bruns qui joue de la basse et de la guitare. Il adore aller plonger.
Berger, c’est le petit aux yeux bleus qui a une coiffure de Beatles. Il joue des claviers et de la batterie et il adore le wakeboarding.
Nous aimons tous les deux lire et apprécions la bonne cuisine, les bonnes boissons et les bonnes nanas. En studio, nous ne nous mettons pas une pression de fou pour suivre des règles strictes. Globalement, on y joue de l’instrument qu’on veut, tant que ça sonne bien et que ça ne fout pas totalement en l’air le son de l’instrument de son partenaire !
Vous êtes fringués comment en ce moment-même ?
Nous sommes tous les deux en robe de chambre.
Vos jeans, vous les portez comment : slim ou baggy ?
Slim.
Ca vous arrive encore d’acheter de la musique pour de vrai ?
Mais oui, carrément ! A vrai dire, notre hobby principal en ce moment est d’ailleurs de collectionner les vieilleries. Mais de temps en temps, on achète aussi de la musique sur Beatport, parce qu’évidemment, on ne peut pas tout le temps obtenir tout ce qu’on veut en guise de cadeaux promotionnels…
C’est quoi, votre morceau favori pour sauver un dancefloor en détresse ?
En ce moment, c’est le remix d’Emperor par Maceo Plex.
C’est qui le dernier DJ qui a saved your life ?
Marcus Meinhardt, pour son set au Kater Holzig de Berlin !
Quel est votre DJ préféré de tous les temps ?
Puisque ni les Daft Punk ni les Chemical Brothers sont des DJ’s, alors notre chouchou absolu reste ce bon vieux Westbam.
Le dernier titre que vous avez joué pour conclure votre dernier set ?
Tube & Berger – Surfin’
Votre club préféré du monde entier ?
Le DC 10 d’Ibiza.
Vous pouvez nous confier une histoire particulièrement dingue qui vous est arrivée en club ?
Outre devoir constamment faire face à des avances sexuelles bizarroïdes de la part d’hommes et de femmes de tous âges, le truc le plus dingue qui nous est arrivé ces dernier temps, c’était à Dublin il y a quelques semaines. Nous avons joué dans un club où les vibrations des basses étaient si intenses qu’elles nous floutaient la vision, au point où nous n’arrivions même plus à lire les titres des morceaux sur nos écrans ! En outre, à chaque fois qu’on touchait à la mixette, on se prenait une décharge électrique dans la tronche. Ceci dit, la soirée était absolument énorme !
Vos parents sont-ils fiers que leurs rejetons soient DJ’s ?
Hé bien… ça leur arrive parfois, oui. Mais ils nous répètent souvent à quel point c’est important de bien se comporter avec les nanas, et ils nous incitent à nous coucher quand même à des heures normales.
D’après vous, si vous n’étiez pas DJ’s, vous seriez en train de vivre de quoi en ce moment-même ?
Nous serions probablement au chômage, ou alors on bosserait pour une mafia quelconque, mais je nous soupçonne fortement de faire de très mauvais gangsters…
Vous avez des projets pour les mois qui viennent ?
Pour le moment, nous sommes en train de bosser sur le remix d’un morceau de nos potes espagnols Coyu & Edu Imbernon. A part ça, nous venons de terminer un remix pour Pirupa qui sortira dans les prochaines semaines. Nous allons faire une assez grosse tournée dans les mois qui viennent : nous allons entamer notre première tournée aux USA et nous avons hâte de voir arriver la saison des festivals. Et bien évidemment, nous sommes super contents de jouer pour la première fois au Social Club à Paris. Jusqu’ici, nous avions déjà mixé un petit nombre de fois en France, mais jamais à Paris.
Vous partez où pour les vacances ?
En ce moment, il nous arrive de faire jusqu’à 15 concerts par mois, donc la question des vacances ne se pose pas vraiment. Mais nous avons l’intention de passer quelques jours en Egypte après notre prochain set au Caire. L’an prochain, nous allons nous prendre quelques semaines pour nous, et l’idée, c’est de les passer au Vietnam ou au Cambodge bien détendus du gland!
Aurélia Gualdo