Oh l’excuse en bois de cagette, de celle qui fait feu de tout bois et n’aime pas la langue de bois. Car aujourd’hui encore je veux dénoncer (et inutile de vous enflammer, je n’ai pas TOUJOURS raison !) une particularité qui me laisse pantoise : l’ostentatoire laisser-aller touristique.
Parce que vacances ne rime pas avec n’importe quoi, parce que l’on ne quitte pas son chez soi en y abandonnant son identité sexuelle, que notre garde robe n’est pas interchangeable, que l’on choisit d’arborer le boy-friend pointilleusement choisi au rayon nana, que le Tshirt qu’on LUI emprunte, c’est avec amour et un brin de mièvrerie, pour s’endormir dans son odeur, que les rues étrangères se courent aussi bien en robe que les nôtres, et puis que, hein, enfin surtout, nous sommes français, du pays du chic de l’élégance, nous avons une réputation à soutenir et à défendre !
Et n’allez pas croire qu’il n’y ait que des seniors qui nous offrent une image si peu glamour, car soyons honnête, même ma mauvaise foi et moi-même pourrions leur trouver maintes excuses. Mais force est de constater que quel que soit l’âge le syndrome Décathlon à su frapper, et que remplacez le pantacourt par le caleçon de bain, la chemisette contre le débardeur informe, et vous aurez le bonheur de faire connaissance avec Bidochon junior !
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