Après le rapport Faure qui épinglait sévèrement les choix financiers de Mittal, le rapport indépendant du cabinet Secafi Alpha souligne les grands risques d'échec du projet Mittal. Se taire, c'est cautionner le plan de casse de Mittal et hypothéquer l'avenir industriel de la France. En effet, nul n'ignore que la demande d'acier ne va pas faiblir à l'avenir et que l'exportation coutera très chère à notre pays.
Monsieur le Premier ministre, la moralisation de la vie politique aux yeux des salariés de la sidérurgie, de Dunkerque à Basse Indre, en passant par Florange c'est réouvrir le dossier de la sidérurgie et retirer la parole donnée par l'Etat à Mittal. Les salariés et leurs organisations syndicales sont porteurs de propositions concrètes et sérieuses. Elles restent plus que jamais d'actualité.