Bon nombre de produits d'entretien sont nocifs, et même très nocifs pour la santé, sans oublier les dommages sur l'environnement.
Moins de règlementation que pour les produits d'hygiène corporelle. Pourtant...
Phosphates ménagers et alimentaires Un produit ménager pas net ne remplit plus sa fonction, à mon sens. Pourtant, on permet une mise sur le marché de produits jugés nocifs par l'agence de notation Noteo (noteo.info ). Sur 369 produits évalués, 69 d'entre eux ont une note inférieure à 5/10 concernant leur impact sur l'environnement, pendant que 68 n'atteignent même pas la moyenne !Les substances chimiques dans l'air intérieur des maisons, sont directement visées. Mais la pollution continue, une fois rejetée par les canalisations.
Les nettoyants utilisés sont le plus souvent issus du pétrole. Tout le monde le sait, les phosphates présents dans la plupart d'entre eux ne sont pas biodégradables. L'ADEME confirme bien que 50% des phosphates présents dans les eaux françaises proviennent des produits d'entretien, les détergeants en tout genre, sprays vitres, liquides vaisselle etc...
En matière de pollution diffuse, on estime que 0,5 à 2,5 % du phosphore des engrais utilisés est entraîné par l’eau, lors du lessivage des sols cultivés par les eaux de pluie et de drainage. Les phosphates sont les principaux responsables, en France et dans le monde, des phénomènes d’eutrophisation.
Ce phénomène cause la prolifération de certaines algues. La prolifération des algues en surface empêche toute pénétration de lumière. On observe une différence de plus en plus marquée entre les eaux proches de la surface, très oxygénées, et les eaux profondes, totalement désoxygénées et non éclairées. Dans ces profondeurs, la vie disparaît peu à peu : les espèces animales et les bactéries aérobies meurent asphyxiées.
La nature en souffre chaque fois que vous évacuez ces produits dans votre cyphon.
Mais les phosphates ne s'arrêtent pas à vos crèmes récurantes. L'alimentation industrielle en est également composée.
Impact des phosphates sur la santé
Même Auteur ou Sujet Les phosphates sont des substances importantes pour le corps humain car ils sont un composant de l'ADN et ils participent à la distribution de l'énergie. On trouve aussi fréquemment des phosphates dans les plantes. L'homme a modifié radicalement les réserves naturelles de phosphate par l'addition d'engrais riche en phosphate dans le sol et en utilisant des détergents contenant des phosphates. On ajoute aussi des phosphates à certains aliments tels que le fromage, les saucisses et le jambon.Trop de phosphates peut provoquer des problèmes de santé, tels que de l'ostéoporose ou des problèmes aux reins. On peut aussi avoir des carences en phosphates qui sont dues à une utilisation intensive de médicaments, provoquant des problèmes de santé.
Des phosphates souvent intégrés dans l’alimentation - Alerte santé
Le Dr Frédérique Caudal, pédiatre à Dijon, a rédigé des éléments intéressants à ce sujet, le16-08-2005. Les phosphates sont quasiment présents dans tous les aliments contenant des additifs. Leur utilisation est telle que, depuis 10 ans, leur présence a augmenté de 300 %. Si les phosphates sont nécessaires à la croissance des enfants et au bon fonctionnement du corps, ils entraînent, lorsqu’ils sont en excès, de graves troubles du comportement.Trop de phosphates dans l'alimentation des enfants les pousse au bord de la folie. Barres chocolatées, sodas, plats préparés, autant de produits hyper-phosphatés qui sont un désastre pour les enfants et entraînent hyperactivité, agressivité, céphalée et insomnie.
Perturbateur hormonal
Chez les sujets sensibles, l’intoxication au phosphate provoque un dérèglement du métabolisme, en bloquant la sécrétion de l’hormone noradrénaline des glandes surrénales, laquelle commande et règle le flux des excitations nerveuses cérébrales. D’où un dérèglement du comportement qui se manifeste dès le sevrage lorsque l’enfant passe du lait maternel au lait de vache. La situation se détériore avec l’alimentation « normale » vers 2 ou 3 ans (avec l’apport de céréales enrichies à la lécithine de soja) pour atteindre un point culminant vers 10-13 ans et se poursuit à l’adolescence puis à l’âge adulte.
Il faut noter que cette hypersensibilité aux phosphates ne concerne que 5 % des filles alors que 10 % à 20 % des garçons sont touchés et plus particulièrement les enfants longilignes ou athlétiques et musclés. Étrangement, les obèses ne seraient pas atteints.
Comment dépolluer le corps des phosphates ?
Frédérique Caudal, après deux ans d’expérience en cabinet, a constaté qu’une diète alimentaire sans additifs phosphatés rattrape en quatre jours les enfants et leur évite le médicament à la mode, la Ritaline.
Une diète de quatre jours et du vinaigre de vin : On peut dépister facilement une intoxication aux phosphates par la mesure du pH salivaire grâce à une bandelette test de pH (en pharmacie). Un pH alcalin de 8 ou 9 dès le réveil signifie que l’intoxication est avérée. Pour confirmer ce premier diagnostic, éliminez de l’alimentation de l’enfant tout additif phosphaté pendant quatre jours. Son état devrait s’améliorer de manière spectaculaire.
- L’antidote incontesté contre les phosphates est le vinaigre de vin (acide acétique) qui annule l’effet des phosphates à petite dose (alors que l’ingestion de 75 mg de phosphates suffit à provoquer une rechute en 20 à 30 minutes), la prise d’une cuillère de vinaigre de vin avec autant d’eau et un peu de miel (pour le goût) va prévenir toute rechute et peut se pratiquer préventivement. À prendre une fois par jour pendant huit jours.
• E 322 : lécithine de soja, de jaune d’œuf… (que l’on trouve dans les plats préparés, les glaces, le Nutella...).
• E 338 : acide phosphorique dans les sodas… à E 341 dans la charcuterie et le fromage fondu.
• L’acide citrique présent dans les sodas et autres Ice tea et jus concentrés.
• E 450 a, b, c : en particulier dans les fromages en portion (Kiri, P’tit Louis, Vache qui rit…).
• Levure chimique (type Alsa) et additifs E 1410 à 1414 et E 1442 présents dans de nombreux biscuits, cakes, gâteaux et goûters…
• Le riz traité pour ne pas coller.
• Les barres chocolatées et chewing-gums qui n’existent pas sans phosphates.
• Diminuer les oléagineux, les légumineuses, les jaunes d’œufs, le lait de vache (qui contient six fois plus de phosphates que le lait maternel) si la consommation est très importante.
Prendre à la place :
• Comme céréale infantile : la gamme Biocarrefour qui est exempte de lécithines (gluten et protéines de lait de vache), entre autres…
• Diluer les jus de fruits (100% pur jus) vendus en grande surface. Ou mieux, les préparer soi-même.
• Préférer le bicarbonate de sodium pour faire lever les gâteaux ou le sachet : « poudre à lever sans phosphate » en magasin diététique.
• Choisir comme cacao du matin : Banania ou le moins cher des marques de grande surface…
• Utiliser du riz normal.
• Chocolat en tablettes : marque Grand Jury à 80 % de cacao ou la plupart des tablettes du commerce équitable (sauf chocolat dessert)
Les marques Montignac, Bonneterre, Le moulin des moines (sauf chocolat dessert), La Vie Claire… dans les magasins diététiques.
• Plus généralement opter pour les fruits, les légumes, le poulet, le poisson, la dinde.