À peine plus d’un an après son arrivée sur le marché des opérateurs de téléphonie mobile, force est de constater que le nouveau venu Free Mobile parvient à tisser sa toile. Déclarant avoir 5,2 millions d’abonnés en février dernier (soit 8% des abonnés de forfaits mobiles en France), il dispose à ce jour d’une couverture nationale proche des 45 à 50%. Les chiffres ont été communiqués par le président de l’ARCEP, Jean-Ludovic Silicani. En l’espace de 15 mois, le nouvel opérateur a donc pratiquement doublé ses capacités de couverture et ne dépend plus qu’à 50% de l’itinérance d’Orange.
L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications et des Postes) est une autorité indépendante dont il serait difficile de nier la neutralité. A ce titre, il sera difficile pour les 3 opérateurs historiques de prétendre plus longtemps que l’arrivée du hardiscounteur des télécommunication a eu un impact délétère sur l’état du secteur. Et pour cause, le directeur de l’autorité de régulation a souligné que le nouvel opérateur n’avait pas provoqué de véritable séisme au niveau du salariat, le chiffre du marché étant particulièrement stable et le nombre d’emplois aussi au regard de l’année précédente. Les opérateurs historiques en auraient-ils rajouté ?
Reste qu’à l’heure actuelle Free Mobile peine à à négocier de nouveaux emplacements pour son réseau d’antennes, l’actuel étant déjà bien tentaculaire. Les 50% restant risquent donc d’être plus délicats à obtenir auprès des institutions que les 50 premiers !