L’Egotweet, parfois appelé Tweetocentric, concentre ses tweets sur lui-même. Ses tweets reflètent sa vie et son oeuvre comme un miroir narcissique. Concrètement, il raconte inlassablement
- où il est,
- ce qu’il fait,
- ce qu’il ressent et
- ce qu’il pense.
Par exemple
L’Egotweet conçoit Twitter comme l’exposition universelle permanente de sa vie. Cette (twi)thérapie lui économise les frais d’un psy ou les contraintes chronophages d’un blog. L’Egotweet se caractérise par un nombre de tweets important, inversement proportionnel à celui de ses followers. Son degré de toxicité est faible et si vous ne commettez pas l’erreur de le suivre, il a peu de chances d’apparaître sur votre timeline. C’est déjà ça.
Méfiez-vous également de l’Egotweet latent, celui qui attend tapi dans l’ombre et qui se dévoile progressivement. Vous le suivez au début pour sa veille sur les tendances digitales et vous apprenez ensuite tout de sa vie : “je suis à l’agence Machin #check“, “P… j’ai pas de réseau #bigfail“, etc. Pourtant, il m’arrive de suivre des Twittos pour le tweet intéressant, que je ne verrai pas parce qu’il sera noyé dans ses égotwitteries. Mon envie d’unfollow est là, telle une épée de Damoclès que je ne me peux me résoudre à faire tomber sur cet Egotweet qui ne l’est pas complètement… C’est l’histoire de ces vieux tee-shirts tout pourris qu’on ne jette pas et qu’on garde depuis 15 ans en se disant qu’un jour on s’en servira pour faire de la peinture
Rassurez-moi, ça vous arrive aussi de suivre des twittos tout en sachant qu’ils ne vous apportent rien et qu’ils encombrent votre timeline ?