Traitement chirurgical de la maladie de Parkinson: électrodes de stimulation implantées dans les noyaux subthalamiques. In Médecine Nucléaire Volume 31, Issue 6, June 2007, Pages 304 - 313
Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0928125807001295
Les découvertes récentes remettent en question nos connaissances actuelles sur la maladie de Parkinson, et suggèrent que de nouveaux critères de recherche soient mis en place pour le diagnostic de la maladie de Parkinson, de la même manière que ceux récemment définis pour la maladie d’Alzheimer. Cependant, notre capacité à redéfinir la maladie de Parkinson est entravée par sa complexité, son hétérogénéité sur le plan génétique, ses différents phénotypes, ses mécanismes moléculaires sous – jacents ; freinée par l’absence même de marqueurs biochimiques permettant d’en visualiser les changements histopathologiques spécifiques au cours de son évolution.
Une hypothèse est que la longue période prodromique au cours de laquelle apparaissent les manifestations non – motrices de la maladie pourrait en précéder les manifestations proprement motrices; l’incertitude reposant sur le status des troubles identifiés comme maladie de Parkinson lors du diagnostic clinique en l’absence de pathologie à corps de Lewy.
Bien qu’il soit trop tôt pour redéfinir la maladie de Parkinson avec assurance, le temps est venu d’établir un cadre de recherche pouvant mener à de nouveaux critères de diagnostic. Nous proposons l’établissement de trois niveaux de critères de caractérisation de la maladie, comprenant les signes cliniques, les découvertes sur le plan pathologique ou celles sur le plan des mécanismes moléculaires. Les avancées spécifiques pour chacun des niveaux, étayées par la neuroimagerie et les données biochimiques, pourront éventuellement mener à une redéfinition de la maladie de Parkinson. Prof Daniela Berg MD et al, in The Lancet Neurology, Early Online Publication, 11 April 2013
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ