Il faudrait ne rien ajouter, ne pas surcharger de mots ces textes précis et ouverts, ces poèmes délicatement posés sur les feuilles d’un recueil, laissant la plus grande part à la blancheur du papier. Je voudrais simplement vous inviter dans la journée limpide (« Le matin a remué d’un coup sa volière de silence et de lumière. ») qui mène à l’intime caresse du tutoiement (« Cette poignée de lumière dans tes yeux »). Vous inviter à devenir, vous-même, « corps conducteur » de cette poésie.