Depuis hier mardi 15 avril, près de trois cents travailleurs sans papiers, syndiqués à la CGT, ont entamé une grève sur leur lieu de travail, avec le soutien actif de leur organisation syndicale, à Paris et en région parisienne. Cette action témoigne une fois encore de ce que la quasi totalité des sans papiers travaillent, quelles que soient les causes de leur arrivée, et concourent au dynamisme de l’économie tout en restant exclus des mécanismes de protection sociale.
Les grévistes dénoncent les conditions de travail souvent inhumaines et l’extrême précarité auxquelles les condamne leur absence de papiers. C'est sans la moindre réserve que je soutiens l' action de ces travailleurs.
les travailleurs "sans-papiers" occupent les emplois dans les 150 métiers dits « en tension » (restauration, BTP, nettoyage, jardinage, aide à la personne…), là, où, en comptant avec eux, le gouvernement reconnaît qu’il y a officiellement un manque de main-d’œuvre. Ce mouvement met en lumière l'hypocrisie du gouvernement sur les questions d'immigration.