Le détournement de l’art contemporain, mais également de toutes les tendances majeures de la rue sont des sources d’inspirations magnifiques pour les créatifs (d’agence).
D’ailleurs, ils font souvent appel à des photographes et des réalisateurs possédant une renommée mais surtout une image reconnue dans le monde artistique.
La dernière campagne d’Adidas, It’s blue, what else matter?’ pour la promotion de Chelsea est d’ailleurs très ‘léchée’.
Elle n’est pas sans me rappeler la campagne de Nike (ou umbro au choix) pour le maillot de la Coupe du Monde 2010.
Pourquoi je trouve que cela est assez proche?
Enlevez les logos, les accroches et mettez cela dans une galerie d’art contemporain… et je vous assure que les critiques trouveront cela fabuleux. En effet, les idées et les réalisations sont splendides et véhiculent des messages extrêmement forts.
Ce qui est drôle, c’est que cela soit des réalisations pour un sport certes extrêmement fédérateur, qui déchaine toutes les passions, … mais aussi réunit parfois des extrémistes et surtout est populaire.
Au regard de l’histoire de l’art, nous pouvons donc trouver de nombreuses similitudes dans les sujets traités (religion, politique, ….). Et longtemps, l’art servait à illustrer de nombreux épisodes de la bible au(x) peuples et la passion du Christ.
Et comme aujourd’hui, pour les supporters les plus extrêmes, le football est devenu une quasi religion, il est assez normal que les publicitaires jouent avec l’art pour faire passer des messages aux hooligans footeux!