Comme le petit pain
ou la boule de Berlin
le croissant est une viennoiserie.
C’est un produit de luxe qui rappelle un sommet (Gipfel) aux Suisses d’outre-Sarine, une petite corne (Hörnchen) aux Allemands.
Le croissant actuel (à la pâte feuilletée et souvent au beurre) est apparu dans les années 1920, dans le Larousse en 1938.
A ce propos, je ne saurais dire si c’est dans l’usuel ou dans le gastronomique. Une réflexion toute personnelle à la suite de la précision dans l’article paru dans le journal du 9 avril d’une grande surface, la Coop, pour ne pas la nommer {Coopération no 15}
Sur les tables dominicales et aux pauses café matinales, il est présent depuis quelques décennies.
Le croissant
fit une apparition remarquée lors de l’Exposition universelle de Paris en 1867
plus de cinq lustres après la création d’une première boulangerie viennoise dans la ville Lumière – elle donna son nom à l’appellation viennoiserie - longtemps après sa présence furtive à la cour de Versailles, à l’initiative de la reine Marie-Antoinette.
L’origine de cette viennoiserie daterait du 18 septembre 1683, lorsque l’assaut des Ottomans (et de leur emblématique croissant) fut déjoué par des boulangers qui donnèrent l’alerte puis eurent l’idée de produire des croissants.
article de mtpp dans le magazine Coopération no 15 du 9 avril 2013