Vous travaillez comme cadre à la Banque Nationale ou dans une de ses filiales? Révisez donc votre curriculum vitae. Vous allez en avoir besoin! Ça ne s’améliore pas, mais pas du tout pour la plus grande des “banques québécoises”. Ses gros clients lésés dans le papier commercial ne lâchent pas l’os du jarret de Louis Vachon. Il ne s’en tirera pas facilement!
Le comité Crawford mis en place pour aidé les banques canadiennes empêtrées dans ce gâchis financiers, propose de convertir les titres de PCAA en instruments financiers échéant dans 9 ans et rachetables au terme à une fraction de leur valeur nominale. Seul hic; la proposition inclue une renonciation à poursuivre les banques. C’est l’idée de qui croyez-vous? Mettons, le “gun” dans l’autre direction, deux secondes. Croyez-vous que votre Banque Nationale renoncerait à vous poursuivre si vous ne remboursez pas votre hypothèque ou encore si votre entreprise ne paient plus les intérêts de ses facilités de crédit? Le droit de poursuivre est un droit fondamental. Si on se croît lésé, c’est un recours commun et juste. Se défendre aussi. Le comité Crawford sait très bien que les banques impliquées (elles ne le sont pas toutes) sont rendues à bout de souffle et faire un “write off” sur les poursuites, viendrait assainir leurs états financiers du prochain trimestre! C’est ça qui m’écœure! Les Desjardins, Nationale et Scotia ont voulu gonfler leurs résultats avec de stéroïdes adossées à des hypothèques à risques SIMPLEMENT pour embellir pendant quelques trimestres les finances. Le temps que les cadres obtiennent quelques bonis ou lèvent quelques options.
Là, on demande grâce, question de leur enlever l’épine du pied. C’est non! Inacceptable. Les gros clients de la Banque Nationale parlent maintenant d’une même voix et refuse l’abandon de leur droit de poursuivre. Cette concession est un non-sens. Leur banque a dirigé les liquidités nécessaires aux opérations (dans 90 ou 180 jours) dans des produits financiers de hautes voltiges plus complexes à démêler que le dossier de la Palestine. On leur dit d’attendre maintenant 7 à 9 ans pour en retrouver une partie et de ne pas poursuivre les responsables! C’est insultant! Transat AT, ADM (Aéroport de Montréal), Jean Coutu… ne cédez rien. Pour ajouter de l’huile sur le feu, la condescendance du porte-parole Denis Dubé a de quoi alimenter la grogne. Dans LaPresse de ce matin, il mentionne: “…nous avons travaillé avec eux et leur avons offert du financement particulier.” Autrement dit, on vous a prêté un peu de cash (à taux spécial) pour vous faire patienter, on est bon joueur, venez pas nous écoeurer! Monsieur Dubé oubli qu’ils ne leurs ont prêté simplement qu’une partie de LEUR propre argent! C’est pas une faveur, c’est un minimum!