Les prochains entrants au Hall of Fame de Springfield ont été officialisés hier, même si on connaissait déjà la plupart d'entre eux, de par divers bruits de couloir.
Les nouveaux résidents, qui seront introduits le 8 septembre prochain, sont donc : Rick Pitino, Guy Lewis (coach de l'université de Houston de 1956 à 1986), Jerry Tarkanian (Notamment coach de UNLV pendant près de 20 ans, il remportera le titre NCAA en 1990), Sylvia Hatchell (coach de l'équipe féminine de North Carolina depuis 1986, elle remporta un titre en 1994), Gary Payton, Bernard King et Dawn Staley (6 fois All-Star WNBA, 3 fois championne olympique avec Team USA). Ils rejoignent ceux qui étaient certains de faire leur entrée cette année, Edwin Henderson (l'homme qui a introduit le basketball organisé aux noirs américains en 1904 à Washington D.C., il est décédé en 1977), Roger Brown (légende des Pacers d'Indiana, 4 fois All-Star ABA et 3 fois champion ABA), Oscar Schmidt (légende du basket mondial, meilleur marqueur de l'histoire des Jeux Olympiques notamment), Richie Guerin (6 fois All-Star NBA, puis coach de l'année en 1968) et Russ Granik (Assistant de David Stern de 1984 à 2006).
Les trois nouveaux introduits les plus remarqués restent Rick Pitino, Gary Payton et Bernard King.
S'il a taté de la NBA chez les Knicks de New York ou encore à Boston, Rick Pitino reste une légende du coaching NCAA, et il est devenu la nuit dernière le premier coach à remporter un titre avec deux universités différentes au cours de sa carrière (Kentucky en 1996 et Louisville cette saison).
Gary Payton était une figure marquante de la NBA dans les années 1990, féroce compétiteur, défenseur acharné, il formait un duo détonnant chez les Seattle SuperSonics finalistes en 1996, avec Shawn Kemp. Il obtiendra sur le tard son premier et seul titre NBA en 2006 avec le Miami Heat à 38 ans, mais se révèlera décisif en signant le game-winner du Game 3 à Miami, match qui entamera le retour en force du Heat, auparavant mené 2-0. Il compile en carrière 16.3pts, 3.9rbds et 6.7pds en moyenne par match, fut 9 fois All-Star et élu meilleur défenseur de l'année en 1996. Il est le dernier meneur de jeu à avoir reçu cette distinction et seul Ron Artest a pu le remporter parmi les joueurs extérieurs, depuis.
Enfin, Bernard King reçoit enfin l'honneur qu'il aurait du recevoir il y a bien longtemps. Scoreur compulsif dans les années 80 chez les Knicks de New York notamment, il reste l'auteur de cartons mémorables comme ce jour de Noël 1984 où il planta 60pts à la défense des Nets du New Jersey. Il remportera le titre de meilleur scoreur de la ligue cette année-là. C'est aussi cette saison-là qu'il se blessera gravement au genou, pépin dont il ne se remettra jamais totalement, perdant une grande partie de son explosivité et de sa vitesse. Il fut également 4 fois All-Star.