Chronique Tradeuse

Par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Le 22 février dernier sortait dans les librairies françaises Tradeuse,  le 1er roman d’Erin Duffy. S’inspirant de son expérience personnelle, l’auteure nous narre les « aventures d’une fille à Wall Street ».

En effet, Alex Garrett rêve depuis son plus jeune âge de travailler dans la finance à New York, exactement depuis que son père l’a amené avec lui à son bureau, dans une banque d’affaires de Manhattan.

Fraichement diplômée de  l’Université de Virginie, et après avoir bien réfléchi au meilleur employeur possible, elle postule chez Cromwell Pierce. Elle y obtient un poste d’analyste au desk Obligations d’Etat. Dans les faits, analyste est synonyme d’assistant : réaliser les tâches les plus ingrates, comme par exemple aller chercher le déjeuner pour les collègues et ne pas compter faire une transaction.

De la chaise pliante à son propre bureau,  on suit ici, sur fond de démarrage de crise financière mondiale, l’évolution de cette jeune-femme, un peu perdue dans un milieu masculin et machiste, où il faut en faire encore plus qu’un homme pour se faire sa place.

L’histoire est, certes, un peu prévisible, mais l’écriture et l’humour de ce livre nous permettent de passer un très bon moment de lecture. La comparaison avec Le Diable s’habille en Prada est évidente, mais le roman la soutient avec brio.

Tradeuse d’Erin Duffy, traduit de l’anglais par Patricia Barde-Girault, MA Editions, 376 pages, 18€.