L’auteur revient avec beaucoup d’humour et de réalisme sur son enfance passée dans la petite ville côtière de Sakaiminato avant de partager ses déboires sur le marché de l’emploi. Outre sa vie personnelle et ses relations familiales, cet album témoigne également de l’une des périodes les plus intéressantes de l’histoire du Japon. Véritable témoignage de l’histoire de l’Ère Showa (1926-1989), ce récit dépeint avec brio la société japonaise de l’époque. L’auteur, qui a perdu le bras gauche durant la Seconde Guerre mondiale et a dû apprendre à dessiner de la main droite pour pouvoir témoigner de son histoire personnelle et de celle de son pays, propose donc une oeuvre à la fois personnelle et didactique.
Cet album permet également au lecteur de retrouver la vieille NonNonbâ (découverte dans le récit éponyme, qui a d’ailleurs reçu le prix du meilleur album à Angoulême en 2007) et ses histoires de Yokaï. L’auteur recycle d’ailleurs plusieurs pages de ses œuvres précédentes, faisant ainsi le lien avec ces ouvrages romancés. Visuellement le lecteur retrouve le dessin typique de l’auteur, avec un dessin plus réaliste lors des scènes de combats.
Indispensable si vous aimez Mizuki ou si vous avez apprécié Une vie dans les marges.
Retrouvez ce manga dans mon Top de l’année !