La Maison Blanche soutient la cartographie du cerveau humain
La semaine dernière, Barack Obama a annoncé le lancement d’un programme de recherche sur visant à mieux comprendre l’architecture et le fonctionnement du cerveau humain. Un projet financé à hauteur de 100 millions de dollars par la Maison Blanche.
Ce programme de recherche intitulé BRAIN (Brain Research through Advancing Research through Advancing Innovative Neurotechnologies) a pour principal objectif de cartographier le cerveau humain en activité. Cela permettrait aux chercheurs de mieux comprendre comment notre cerveau forme ses souvenirs et contrôle nos interactions humaines. “Un cerveau humain contient près de 100 milliards de neurones effectuant plusieurs milliers de milliards de connections”, a souligné Barack Obama lors de la présentation du projet. Ce sont ces dernières que BRAIN ambitionne de comprendre et de recenser. Il existe déjà des cartographies du cerveau humain, qui sont cependant statiques. Ce projet, à l’inverse, consiste à cartographier le cerveau en activité. Parmi les applications qui pourraient résulter de ce programme de recherche ; la prévention et le traitement de maladies comme Alzheimer ou Parkinson.
Un projet de recherche d’envergure similaire, intitulé le Human Genome Project, avait été lancé à la fin des années 80 aux Etats-Unis, et visait à approfondir notre connaissance du séquencement de l’ADN. Ce programme, qui fit un véritable succès, s’est achevé au début des années 2000, bien avant la deadline. Barack Obama le souligne lors de son allocution, en rappelant que chaque dollar investi dans le précédent Human Genome Project, avait rapporté 140 dollars à l’économie américaine en retour. Une annonce prometteuse pour ce nouveau projet.
Le programme BRAIN est chapeauté par la National Institutes of Health, une agence américaine en charge de la recherche médicale, et en collaboration avec des universités comme l’Université de Stanford. Il a également développé des partenariats public-privé. En effet, le projet est aussi financé à hauteur de 20 millions par la National Science Foundation, qui espère progresser dans le domaine du Big Data, pouvoir agréger les données générées par ce programme et ainsi mieux comprendre le fonctionnement de nos émotions.
En effet, une meilleure connaissance de l’architecture de notre cerveau et des interactions dynamiques entre ses différentes parties pourrait permettre le développement de l’application de nouvelles technologies.