Histoire
L’histoire se déroule dans le pays fictif d’Amestris, qui ressemble à
notre Europe du 20 ème siècle. La différence majeure étant que dans ce pays imaginaire s’est développée une science particulière : l’alchimie. Le principe de cette science est que pour obtenir
quelque chose, il faut en donner une autre de même valeur.
L’un de ses interdits est de ne jamais créer d’être
humain.
Les frères Elric, bien que connaissant cette interdiction, décident de
passer outre afin de ressusciter leur mère décédée. Les deux jeunes garçons ont payés le prix fort pour avoir délibérément ignoré les règles: l’opération est un échec et se solde par la perte
d’un bras et d’une jambe pour Edward, l’aîné, et de tout le corps d’Alphonse, le cadet.
Nos héros décident alors d’entamer une quête afin de retrouver leurs
corps d’origine, Alphonse ayant son âme enfermée dans une armure, Edward est quant à lui équipé d’auto-mails (membres mécaniques).Et afin de pouvoir cette fois-ci ignorer le principe de l’échange
équivalent, ils partent à la recherche d’un item légendaire : la pierre philosophale.
Personnages
Il fait un complexe par rapport à sa taille, étant plus petit que les
garçons de son âge. D’un tempérament emporté, Edward est plutôt râleur.
C’est un grand philanthrope qui se révèle assez mature pour son âge,
cela est dû principalement au traumatisme de la transmutation de sa mère.
Il tient à tout prix à récupérer le corps de son petit frère, se sentant
directement responsable de ce qui lui est arrivé. Il est un des seuls alchimistes à ne pas avoir besoin de cercle de transmutation pour faire de l’alchimie.
Son âme étant enfermée dans une armure, il est privé de toutes les
réjouissances quotidiennes d’un corps normal : impossible pour lui de manger, ou encore de pleurer.
Il est lui aussi doté d’une certaine intelligence mais est incapable de
transmuter sans cercle de transmutation comme son aîné. Il souhaite plus que tout retrouver son corps et rendre ses membres à son frère.
Il est très fière de son corps d’athlète.C’ est un grand alchimiste d’état , utilisant ses poings armés de gantelets qui lui
permettent de faire appel à une alchimie destructrice.
Malgré sa carrure imposante il est très sensible et pleure assez
souvent (il est très ému quand il apprend les motivations de Edward).Il est aussi très fort en dessin.
A l’écoute des autres et toujours près à aider son ami de toujours, il
est assez futé. Il exaspère parfois Roy mais il demeure un allié et un soutien de poids pour celui-ci.
Leurs motivations restent inconnus, ils méprisent les humains et sont
aux nombre de sept, incarnant chacun un pêché capital.
Critique
C’est en 2004/2005 que Fullmetal alchemist, un mélange
fantastique/action/humour/drame fait son apparition en France sur canal +.
La série bénéficie d’un doublage de qualité, et bien avant sa sortie sur
la chaîne, avait fait le buzz sur internet. Après un anime de pareil qualité, on en attendait tout autant, si ce n’est même plus, du manga.
Voilà une série où l’on a enfin droit à un héros qui plaît à presque
tout le monde. Avant, on avait d’un côté les héros « intellectuels » qui brillent par leurs esprits, de l’autre les gentils bourrins qui sauvent le monde ou leurs amies.Ici le héros se BAT et fait preuve d’INTELLIGENCE.Les bourrins et les intellos
seront satisfaits.
Le manga est tout en contraste : comme D.Gray-Man, les morts sont
nombreuses, Hiromu est capable d’introduire des personnages charismatiques qui meurent quelques chapitres plus tard.
Cela renforce le côté réaliste de son oeuvre (pas de boule de cristal)
et brise un peu les codes du shônen(vous aurez remarqué qu’un personnage qui plaît dans un shonen meurt rarement au début de l’histoire, ici c’est le cas).Malgré les morts qui parsèment le chemin
de nos deux héros, l’auteur a su rajouter une touche comique qui marche à chaque fois.
L’histoire est très sombre, pourtant on peut rire plus d’une fois à la
lecture d’un chapitre. C’est surement ce mélange qui à la base, n’est pas censé s’accorder, qui fait tout le charme du titre.
Le découpage se veut original, on déborde des cases à la manière d’un
comics, l’action se répartie parfois sur une planche avec deux cases.
Il est aussi plaisant de voir que l’histoire de FMA ne se déroule pas
dans notre monde mais dans un autre univers fictifs similaire à notre Europe du 20 ème siècle.
Les Ishbal et la persécution dont est victime ce peuple font penser au
peuple juif (obligation de partir de leurs pays d’origine, croyance différente,ect).
Un autre point qui fait de l’œuvre un incontournable du genre, c’est
l’alchimie. Dragon Ball avait droit à ses Kaméhameha, Naruto au chakra, et bien Edward utilise l’alchimie.
Le héros peut tantôt créer une arme en fonction de la situation,
utiliser l’environnement autour de lui, ou bien tout faire péter.
Enfin dernier point, la présence des homonculus. Ils s’imposent comme
des antagonistes aussi charismatique que nos héros.
Si vous êtes passé à côté du phénomène FMA, c’est que vous n’êtes tous
simplement pas otaku, ou bien vous vivez dans une grotte au fin fond de la forêt.
FMA c’est une lecture dont on ne se lasse pas, un véritable chef d’œuvre
qui mérite largement sa place dans vos étagères .