Blanche Nuit: le guide du cinéphile

Par Yeurl @cine_buz

Blanche nuit

Je me dois de commencer par indiquer le titre complet du film (il y a tellement de films qui portent le même titre) : Blanche Nuit : ni l’inverse, ni le contraire. Je tiens à préciser que ces propos restent les miens, ainsi que l’avis que je vais émettre. Dans un premier temps, je remercie Charlotte de nous avoir contacté et proposé de voir le film en avant-première presse. Les formalités de bases faites, je vous propose de vous mettre en situation avec le synopsis de Blanche Nuit.

Synopsis : Quand Arthur a décidé de devenir policier, ce n’était sûrement pas pour traquer un groupuscule d’artistes ultra-gauchistes, le Collectif Poing Noir, dont la principale activité est d’emmerder le monde. Non, le truc d’Arthur, c’était plutôt de retrouver la trace de son père, l’Ennemi Public n°1 surnommé « La Malice ». Mais au central où il travaille de nuit, c’est l’exubérant commissaire Moulinette qui fixe les règles, épaulé de son fidèle lieutenant, le lymphatique Gégé. Arthur va donc devoir obéir aux ordres et infiltrer le Collectif. Il se fait alors passer pour un comédien auprès de leur égérie, l’irrésistible Blanche Rippolin, qui l’entraîne au cœur de ses aventures nocturnes. Mais la nuit, Paris n’est pas tout à fait le même…

Blanche Nuit : l’avis

Ami Français, oublie tes préceptes de Français : ce film est hors norme et brise toutes les règles que tu peux connaître. Par contre, si tu as un humour fin, style anglais, alors ce film est pour toi. Mais comment ne peut-on pas aimer ce film, à moins d’avoir une dent contre le réalisateur : Fabrice Sébille. Quand je dis qu’il brise toutes les règles dans Blanche Nuit, ça va plus loin : il les transcende ! Mais devant mon enthousiasme exubérant, je tiens à préciser qu’on est plus sur une suite de blagues « isolées » qui servent le scénario. Parfois de bonnes blagues (et là je ne vais pas spoiler le film : il suffit de voir le passage sur le laxatif, qui reste très culte pour moi, ou encore l’interrogatoire de l’ourson… mais à l’opposé, je dirais que le passage où Arthur et Blanche dansent sous un fond lumineux c’est bof…). Mais ne vous inquiétez pas, tout le monde ressort du film avec la Banane : mission accomplie pour ce film comique sous fond de polar.

Le guide de survie des personnages de Blanche Nuit

  • Arthur (Fabrice Abraham) : c’est le jeune flic à qui on confie tout ce que les autres vieux ne souhaitent pas faire. Pire encore, il doit se faire passer pour un comédien à l’aide du livre « Devenir un comédien pour les pas bons ».
  • Commissaire Moulinette (Pascal Demolon) : c’est le boss d’Arthur et il est plutôt nerveux. Mettez-vous à sa place, des comédiens ultra-gauchistes qui sabotent une réserve de pop-corn au laxatif… imaginez les dégâts sur la population locale ! Sans compter les tours que leur joue l’ennemi public n°1. Quant à la hiérarchie qui risque de lui tomber dessus…
  • Lieutenant Gégé (Philippe Duquesne) : il finit toujours les phrases du patron. Mais il a un seul but : manger son saucisson en paix, faire ses bains de pieds et glander un max.
  • Planton Minard (Arnaud Maillard) : le flic teigneux par défaut, entre la fumette de cannabis et les tours de bras musclés, il essaye de se faire bien voir … mais sans succès.
  • Blanche Rippolin (Delphine Rollin) : chanteuse de Jazz, elle soutient le Collectif Poing Noir. Mais lorsqu’elle rencontre Arthur, tout change…
  • Collectif Poing Noir (les Chiche Capon) : c’est LE groupuscule d’ultra-gauchiste d’artistes sauvage (les pires de tous). Ils ne reculent devant rien pour se faire entendre.
  • La Malice (François Berléand) : l’ennemi mystère n°1. Il est le père d’Arthur.

L’origine de Blanche Nuit

Blanche Nuit est issu d’un collectif nommé  »Un Nouveau Regard », regroupant des acteurs, des techniciens, musiciens et j’en passe. On est donc plus sur un film indépendant que sortant de lignes de productions à la chaîne. Ce que j’aime dans l’histoire de la réalisation de ce film, c’est ce côté similaire que j’ai avec le blog : la journée au taff et le soir devant le clavier… eh bien pour Fabrice Sébille ce fut la même chose durant plus de 2 ans : la journée au taff et la nuit à tourner son film. Tient, mais le nom du film « Blanche Nuit » ne viendrait-il pas de ces nuits de tournages ? Oh cruelle question sans réponse ! Niveau graphisme on se retrouve aussi sur une innovation technique : tourné avec un Canon 7D muni d’objectifs Zeiss (alors techniquement je suis incapable de vous dire le pourquoi du comment, alors si une âme charitable passe dans le coin et souhaite me donner un cours, je suis preneur !). Toujours est-il qu’on est sur un grain très fin et d’une qualité à en couper le souffle. Dans ce film intemporel, immortalisé par la bande son jazz composée par Guillaume et Benjamin Farley, cette dernière joue efficacement son rôle. Quand je disais que ce film cassait tout ce qu’on a l’habitude de voir et d’entendre. Quant au budget du film et tout ce qui l’entoure, je vous invite à vous rendre sur la page Facebook de Blanche Nuit.

Le mot de la fin pour Blanche Nuit

C’est une agréable surprise. Le film sera dans les salles le 10 avril 2013 et dure 1h27. Vous avez l’esprit morose, vous en avez mare de voir tous les gros films du moment, alors n’hésitez pas, foncez voir Blanche Nuit. On termine avec la bande annonce du film.

ps: nous serions ravi de rencontrer l’équipe du film … si c’est possible ?

Blanche Nuit: le guide du cinéphile

Je me dois de commencer par indiquer le titre complet du film (il y a tellement de films qui portent le même titre) : Blanche Nuit : ni l’inverse, ni le contraire. Je tiens à préciser que ces propos restent les miens, ainsi que l’avis que je vais émettre. Dans un premier temps, je remercie …

Vue d'ensemble des tests

La finesse de l'image est simplement magnifique
La bande son Jazz donne au film son âme temporelle
Une succession de bonnes blagues plus nombreuses que les mauvaises qui rendent le scénario génial
Un dossier de presse original: encore !

74

Pour Résumer

Résumé : Marrant, dépaysant, un film qui casse ce qu'on a l'habitude de voir. De bonne tranche de rire, un film a voir plusieurs fois pour l'apprécier d'avantage.