Il y en a dans chaque industrie, et tant mieux ! Que ferait-on sans ces égos surdimensionnés, ces « bons clients » comme les journalistes les appellent, ces hommes qui peuvent faire d’un sujet tristement banal une bombe médiatique. Nous avons eu du mal à les départager, mais voici notre petite sélection des 5 plus gros melons de la planète jeu vidéo.
5. Bobby Kotick
4. Peter Molyneux
Ah Peter Molyneux ! Rien à voir avec Bobby Kotick pour le coup, mais on a là un autre incroyable specimen. Peter, son truc, c’est de vous faire rêver, de vous faire croire que son jeu, eh bien, c’est le meilleur. Et il le peut Peter, parce qu’il « était déjà dans cette industrie lorsque la plupart d’entre vous n’étiez encore que du sperme » (aurait-il dit à des collègues de l’industrie, en 2012). Bon, malgré tout, on l’aime bien Peter, notamment parce que le monsieur a quand même développé des pures tueries il y a quelques années : Syndicate, Theme Park, Dungeon Keeper, Theme Hospital, la série Fable… Sans rancune Peter, et une petite dernière, tiens, pour la route : « Je me rappelle être arrivé en réunion trois mois avant la sortie du jeu et balancer : Je viens d’avoir une idée brillante, pourquoi on fait pas ça ? C’était juste fou. » Ceux qui veulent découvrir un peu plus le personnage, peuvent consulter cet article.3. Hideo Kojima
Nous avons beaucoup hésité avec Suda 52 mais Hideo Kojima a eu raison de son compatriote. Hideo, c’est quand même un véritable pilier de l’industrie. Comme vous le savez tous, le monsieur est connu pour la série Metal Gear, bien évidemment la plus grande série de tous les temps. Au rang de ses plus belles citations, nous avons trouvé sur un forum (on veut croire qu’il l’a vraiment dit), au sujet de Metal Gear : « Vous ne jouez pas à un jeu, vous ne regardez pas un film, vous jouez un film… »2. David Cage
Voilà le petit français de la sélection, fondateur du studio Quantic Dreams, responsable de Fahrenheit et de Heavy Rain. Un fervent militant de la cause « émotionnelle » dans le jeu vidéo, qu’il veut rapprocher du cinéma, et n’hésitant pas, s’il le faut, à truffer son jeu de QTE parce que… parce que ça le fait !
N’en déplaise à ses détracteurs, David Cage veut faire grandir le jeu vidéo, pas moins, un média qui, selon lui, se trouve actuellement dans une phase d’adolescence. Sacré David ! On le taquine, parce que nous sommes assez souvent d’accord avec lui dans l’idée générale. Sur l’attitude, on aime un peu moins.