Le nouvel opus de la revue Borborygme est une approche du bonheur !
Parler des livres est quelque chose dans mes cordes, mais d’une revue littéraire… La Revue Borborygme fidèle à elle-même sort un nouveau numéro mêlé de nouvelles, de dessins et de poésies. Ce genre de parution faisant le grand écart entre trois genres différents, de format poche, est une gageure qui commence à tenir le cap de la durée (depuis 2006 !…) : gage de la qualité de ses textes ! Un bon nombre de libraires la proposent et il est encore mieux de s’y abonner. Borborygme offre une chance à des auteurs méconnus de se mettre en avant dans le monde de l’écrit, aux artistes mais aussi aux poètes… Quand on connait les difficultés rencontrées par ces derniers afin de trouver un éditeur : c’est de l’ordre de la performance pure, frôlant parfois l’inconscience. La revue Borborygme, je l’ai distinguée sur un salon, avec femme et enfant dans les bras. C’était déjà de la poésie que ce tableau d’un couple passionné défendant leur rêve, une croisade les seyant bien, un sacerdoce auquel on ne peut que souhaiter le meilleur.
Des nouvelles de Fabrice Mento, Mina Sungërn, Daniel cabanis, Natyot, Thomas Pourchayre vous conduiront sur d’improbables sentiers d’un bonheur fuyant. Des poèmes de Jean Baptiste Pedini, Gilles Bizien (dont nous avons des amis communs), Edna Dupont, Simone Torino, Evelyne Vijaya, Guillaume Decourt, Robin Czarniak, YeKta.
Lorsque, très septique, j’ai approché leur stand sur un salon, pris un ou deux de leurs ouvrages, la surprise a été totale pour moi. Les textes sont bons et chacun d’eux amène son lot de rêves ou de réflexions. L’aventure devenait intéressante. Déjà, d’autres éditeurs vendent ce même genre de livret, avec des fortunes diverses. A l’époque, j’avais souhaité patienter encore un peu, voir venir : l’enfant vivra-t-il ? Avec les mois passant, la revue tient le cap, garde sa conformation, la tonalité lui étant propre et, le dynamisme de son créateur ; Julien, ne baisse pas les bras, son idéal vivra…
Pour de jeunes auteurs, c’est un bon moyen de se faire une première expérience dans l’édition, se confronter à un vrai comité de lecture. Toute publication sérieuse devient une référence que l’on pourra utiliser plus tard en grandissant dans l’écriture… Cette revue met aussi en avant des dessinateurs, des graphistes : ils sont multicartes dans l’édition, de plus, la revue ne coûte que 5 petits euros pour de grands moments en perspective !
Il est même possible, voire recommandé, de s’y abonner pour 10 euros par an afin de ne rien manquer des parutions à venir. Souvent, ils organisent des soirées et autres raouts pour promouvoir les auteurs de la revue.
Je ne peux que recommander la Revue Borborygme aux lecteurs, aux amateurs de textes courts, de poésies, mais aussi de dessins orignaux…
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