A la maison, mes zoms, enfin, surtout mon mari et mon aîné sont très "Bandes Dessinées" (merci aux bibliothèques de Lyon qui nous permettent de nous ravitailler toutes les 3 semaines... Ruben commence à avoir fait le tour du rayon jeunesse, il lit plus vite que les nouveautés n'arrivent (et surtout, il n'aime pas tout... bien sûr), mais heureusement, il va pouvoir dans quelques semaines, piocher dans le rayon adulte).
Donc, comme ils sont très BD, lorsque j'ai vu, grâce à Plus de Mamans, que Priceminister proposait un évènement bloggeur à l'occasion du festival de la BD d'Angoulême, je me suis jetée à l'eau et j'ai demandé à recevoir la BD intitulée Le Nao de Brown de Glyn Dillon aux Editions Akileos, un one shot.
Petit nichoir carton/tissu offert par Karine, dans ma chambre, pour s'endormir en poésie !
Bien m'en a pris puisque cette BD, reçue jeudi 28 mars, a obtenu le Fauve d'Or - Prix spécial du jury lors du festival !
Je ne publie ce billet qu'aujourd'hui, car si mon mari a lu l'ouvrage très rapidement, il m'a fallu pour ma part plusieurs jours, tentatives, etc.
Ce livre m'attirait : il est beau, les illustrations sont superbes, le papier d'une grande qualité... par contre, j'ai eu plus de mal avec l'histoire, trop ésotérique pour moi (références culturelles que je n'ai pas), même si j'ai dévoré les dernières pages pour savoir la fin... une fin sur laquelle nous ne sommes pas d'accord mon mari et moi !
Londres. Nao a très peu connu son père qui est un Japonais alcoolique, retourné vivre au Japon. Elle est poursuivie par des TOC, Troubles Obsessionnels Compulsifs d'un genre particulier : par moment elle a envie de violences envers les personnes, elle s'imagine qu'elle les tue. Notamment quand elle voit des stylos...
Pour essayer de calmer tout ça, elle va dans une école boudhiste. Elle est illustratrice en devenir et en parallèle elle travaille dans un magasin de jouets japonais tenu par un ancien ami étudiant. Elle est en colocation avec son amie Tara, infirmière.
Elle essaie tant bien que mal de vivre avec ses angoisses. En parallèle, on nous conte une histoire Ichi, Cette histoire est un peu un parallèle de celle qui se présente à Nao.
Sa vie va commencer à basculer quand elle va rencontrer Gregory qui accessoirement répare les machines à laver. Elle lui trouve une ressemblance avec les figurines japonaises qu'elle adore, grosse tête, grande barbe : "le rien". Grégory est un peu poète et surtout alcoolique. Ils finissent par sortir ensemble, mais le passé de chacun leur crée des difficultés dans leur vie commune. Jusqu'au jour où...
Cette bande dessinée alterne entre bande dessinée classique, histoire illustrée avec le conte Ichi et roman, puisque l'on bascule sur la fin, dans la lecture d'un roman.
Si l'on accepte de se laisser prendre au jeu de l'auteur, (ce qui n'est pas problématique pour les lecteurs de BD), Le Nao de Brown offre un bon moment de lecture.
Image extraite du site The Nao of Brown, un univers bien particulier