Potosi
Aujourd’hui méconnue des européens, elle à été le centre de l’Amérique Latine pendant la colonisation espagnole du fait de ses ressources « inépuisables » d’argent et a reçu de l’UNESCO en 1987, le titre de patrimoine culturel de l’Humanité. Avec ses 4070m, c’est l’une des villes les plus hautes du monde. Vous trouverez un résumé de son histoire, riche et tragique, ici.
Les mines du Cerro Rico (“Colline riche”, 4824m) qui sont toujours aujourd’hui la source principale de l’économie locale, ont pourtant été abandonnées depuis plusieurs siècles par les espagnols. Les mineurs, après avoir très durement vécu la crise économique, se sont regroupés en coopérative mais c’est peu dire que les choses n’ont pas évolué depuis toutes ces années.
Représentation de la Vierge Marie en Pachamama, la déesse de la Terre, du Cerro Rico, de la colonisation espagnole, des religions, de l’importance du soleil et de la lune. Résumé de la trinité de l’histoire Bolivienne: les mines, la religion et la Pachamama. Potosi, Casa de la Moneda.
Le Cerro Rico (en vrai)
Après avoir longuement hésité à descendre dans les mines, tour que de nombreuses agences proposent – en dehors des risques de sécurité, nous étions partagées entre le coté voyeur de la démarche et notre curiosité -, nous avons finalement décidé de ne pas les visiter avec une agence, mais d’y aller par nos propres moyens ; au lieu de descendre quelques heures dans une des mines, déguisées en mineur, appareil photos à la main, nous avons préféré aller discuter avec les gens qui y travaillent toute leur vie ( toujours avec l’appareil photo à la main, mais bon, on a demandé la permission!
Les femmes aussi travaillent sur le Cerro, principalement à charrier des pierres à mains nues, en tenue traditionnelle.
Mais Potosi, ce n’est pas seulement les mines, c’est aussi La Casa de La Moneda, lieu où étaient frappées les pièces en argent pendant l’ère espagnole et aujourd’hui le plus beau musée de Bolivie, des ruelles, des petits restaurants, des écoliers, des gens…
La Casa de la Moneda
Les ruelles remplies d’écoliers qui vont déjeuner
Le coin des quatre portails
Repas dans un restaurant végétarien, il y en a partout en Bolivie!
Au bonheur du mineur…
Dans un micro
Le dur labeur des mineurs
Sucre
A trois heures de route, se trouve Sucre, la ville blanche. Nous avons perdu presque 1000m d’altitude, mais il ne fait pas tellement plus chaud .
Sucre est la plus belle ville de Bolivie. Également marquée par la colonisation espagnole, elle en garde de nombreux vestiges architecturaux. Ses églises, ses maisons coloniales, ses murs blancs, sa place centrale du 25 de Mayo, font le charme de cette petite ville entourée de collines, où les habitants vont se recueillir durant la semaine sainte de Pâques, le marché central et ses jus de fruits ou encore le quartier de la Recoleta qui surplombe la ville.
Jésus veille sur la ville du haut de sa colline, et à l’occasion du week-end de Pâques, de nombreux habitant sont venus se recueillir.
Tout le monde se recueille en machant de la coca et en buvant de l’alcool a 96°ou du vin
Le sacrifice du mouton, pratiqué le vendredi de Pâques
Trouvé en route…
Nous avons attendu là bas jusqu’au dimanche, pour visiter le fameux marché artisanal de Tarabuco. Très touristique, on peut y trouver toutes sortes de textiles à base de laine de lama, d’alpaga ou de mouton, quelques productions en cuir et de nombreux tissus colorés!
Encore quelques images de Sucre.
Ps: Nous aussi on a fêté Pâques, mais avec des œufs en chocolat!!