Cette semaine, du très foutraque, du très honteux, du très évocateur, bref, du très varié encore une fois. On va déterrer des morts, on va repousser le repas de la veille, on va sauter dans tous les sens, bref, ce Bonnois est placé sous le signe de la bonne humeur.
Cette semaine, tu écouteras
The Prodigy, Diesel Power : Parce que je me suis remise dans le best-of du groupe et que j’avais oublié à quel point je kiffais ce son, même à l’époque de la sortie de The Fat of the Land (1997), où le morceau a un peu été éclipsé à cause des bombes Firestarter, Mindfields ou encore Smack my bitch up. Je trouve cela dommage. Mais il faut dire que cet album est l’un des meilleurs albums électro que j’ai écoutés.
Marvin Gaye, Sexual healing : Comme disait une chanson que j’ai interprété récemment : Le printemps est revenu, il est temps de roucouler…
Stuck in the Sound, Brothers : Jolies retrouvailles en 2012 du chanteur José dos Reis avec son frère, membre du groupe I AM UN CHIEN ! Cette chanson et ce clip font partie de mon top ten de 2012, mais curieusement, je n’ai pas eu la curiosité de pousser jusqu’à l’album.
Demis Roussos, Quand je t’aime : A la suite d’un concours de déterrage de cadavres de la chanson française sur Twitter, c’est ce qu’on en a conclu. #Laviolence #Lesbarbus. Pauvre Demis. Va, repose en paix.
The Black Keys, Little Black Submarines : Je m’étais acheté El Camino début 2012. J’en ai été très déçue, car aucun son ne s’en dégageait à part Lonely Boy. Et puis j’ai redécouvert l’album grâce à ma radio préférée, et par conséquent, je me suis mise à apprécier ce 4e single de l’album.
Revolver, Parallel Lives : J’ai été tout de suite séduite par cette rythmique à la Toto, cette mélodie mélancolique, tout comme par l’album Let go au point de voir deux fois le groupe en concert en 2012.
Vampire Weekend, Mansard Roof : La chanson qui me donne envie de courir dans la rue, de faire la fête, de danser le coupé-décalé avec les SDF, bref, un concentré de joie de vivre en barre.
Garfunkel & Oates, F*ck me in the *ss because I love Jesus : S’il suffisait de dire J’aime Jésus pour qu’on tolère la pénétration anale, j’inviterais tous les homosexuels à faire comme le Nigérian chrétien qui a récité la profession de foi musulmane pour se faire épargner lors de la guerre civile. Blague à part, si cette chanson est drôle en soi, elle est surtout révélatrice de l’obsession de l’hymen chez les extrémistes religieux de tout poil. Oui, ça fait peur.
Rodrigo y Gabriela, Tamacun : Comme je le dis souvent, je ne me remets pas de ce Solidays 2010 où j’ai découvert ce duo et où j’ai cru mourir sur place tellement c’était bon. Trois ans après, je me suis ouvert un PEL pour les revoir un jour en live.
Lovin’ Spoonful, Summer in the City : Allez on y croit. Il fait encore froid, mais le soleil est revenu, c’est presque un miracle.
A la semaine prochaine ! D’ici là, n’oubliez pas de me soumettre des sons à ajouter si vous voulez, en commentaires.