Ca y’est, c’est fini! Cette année encore, l’équipe de France de Coupe Davis n’ira pas plus loin que les quarts de finale. Et lors de cette édition 2013, le bourreau se nomme l’Argentine. Pourtant sur le papier, comme souvent, la France était favorite. Mais ce bout de papier a été jeté au feu par l’ambiance survoltée du Parque Roca et par un joueur, presque inconnu, Carlos Berlocq. A l’image du joueur argentin du PSG, Ezequiel Lavezzi, Berlocq n’est peut-être pas le plus doué et pas non plus le plus beau à regarder jouer mais il y a quelque chose qu’on ne peut lui retirer, c’est sa combativité. Alors qu’il avait poussé le numéro 1 français, Jo-Wilfried Tsonga, au 5ème set le vendredi, il ne lui faudra que 4 sets pour se débarrasser de Gilles Simon lors du match décisif. Simon, parlons-en! Appelé en sélection en tant que remplaçant, le niçois a du suppléer Richard Gasquet, attaqué par les ampoules. Malheureusement pour les bleus, « Gillou » et la Coupe Davis, ça fait deux. Ou plutôt ca fait 8 sur 9. Huit défaites en 9 matchs à enjeux, voilà le bilan famélique voire ridicule du 13ème joueur mondial. Une faillite qui avait poussé Guy Forget à le mettre sur sa liste noire. Après les USA, l’année dernière et l’Argentine ce week-end, le continent américain pose bien du fil à retordre aux français. Pour sa première campagne, Arnaud Clément a pu observer la dimension d’une telle compétition et devra déjà se mettre au boulot afin de trouver la solution pour permettre à cette génération de soulever le « Saladier d’Argent » et d’enfin mériter son prestigieux surnom de « Mousquetaires »!