L'archéologue Maxime de Latour n'en revient pas : ses fouilles sur le plateau de Gizeh ont permis à son équipe de découvrir une chambre funéraire dédiée au dieu Osiris. Dans le sarcophage qui s'y trouve, un papyrus attise bien des convoitises.Mais sitôt cette découverte faite, l'équipe d'archéologues en est écartée et se voit dans l'obligation de quitter l'Egypte. Et le papyrus disparaît ! Commence alors une course contre la montre pour découvrir qui l'a volé et dans quel but. Surtout que Maxime et son équipe ne sont pas seuls : ils sont talonnés par un criminel pilleur de tombeaux qui se cache sous le pseudonyme de Seth.
L'Egypte antique possède un incroyable pouvoir de fascination. C'est indéniable. En tout cas, je peine à résister à l'attrait que cette période exerce sur moi. J'ai donc plongé avec plaisir dans ce roman qui se propose d'aborder la question de Nabta Playa, un site archéologique situé à l'ouest d'Abou Simbel et considéré comme le berceau de la civilisation égyptienne.L'auteur, par le biais d'une découverte archéologique sans précédent, nous permet de plonger dans la frénésie des recherches scientifiques et de lever le voile sur certaines découvertes archéologiques récentes. Mais si l'intrigue est alléchante et les connaissances de l'auteur solides, le roman perd vite en consistance par sa brièveté. L'auteur est ambitieux et allèche son lecteur dès les premières pages, mais l'émulation s'essouffle au profit d'une intrigue qui avance au pas de course, au détriment d'informations solides. Le sujet mérite amplement un roman plus long, sinueux, abreuvant le lecteur avide d'informations sur Nabta Playa de descriptions et de réflexions sur le sujet.
Le Secret d'Osiris pèche donc par ce rythme trop rapide et transforme un roman qui aurait pu être passionnant en course-poursuite trop rapide sur fond de découverte archéologique. C'est vraiment dommage car l'auteur maîtrise son sujet et le prouve à bien des égards. J'aurais aimé me plonger plus longtemps dans l'Egypte antique en compagnie de Nabil Mallat.
Je tiens néanmoins à remercier Marianne et les éditions