C’est une conspiration…

Le week-end passé, alors que mes fans de la première heure (ils se reconnaîtront !) prenaient les paris sur le sujet que j’allais développé, un mot revenait sans cesse : C-H-O-C-O-L-A-T !

C’était facile, c’était le jour de Pâques ! Comme, pour une fois, j’avais été assez prévoyante, mon sujet étant déjà dans la boîte, je n’avais pas envie de le modifier…

Et puis c’est passé, et puis je me suis dit que, quand-même, Anne méritait bien une explication à mon aversion (toute contenue) pour le chocolat… vous aussi d’ailleurs !

C’est facile… C’est tout simplement, car j’en ai fait une overdose!

Comment est-ce possible me direz-vous ???

Prenez une tablette de chocolat exclusivement noir Nestlé Dessert et mangez-la en une fois (devant un film par exemple) et ce à raison de plusieurs fois par semaine, pendant plusieurs années (je reste volontairement dans le vague, sinon vous n’allez plus vouloir me parler…) – précision faite que ladite tablette servait de repas du soir (sinon je pense que je serais devenue… non… rien…).

Au bout de quelques années, votre corps (foie pour être plus exacte !) développe une espèce d’auto-protection (heureusement !) qui chez moi se caractérisait par un mal de tête carabiné, vous obligeant à vous orienter sur du riz complet pour le dîner plutôt que vers votre ami de longue date : Mr Chocolate !

Si vous ajoutez à l’équation que j’étais dingue aussi des fondants et autres moelleux au chocolat, vous comprenez le résultat.

Heureusement que je suis hyper exclusive et ne tolère que le chocolat noir, qu’en serait-il advenu si j’avais également apprécié la compagnie du chocolat au lait… et du blanc, alors ?!?!

Vers 25 ans, j’ai du stopper net ma consommation, lasse d’avoir mal à la tête !

Le calcul est vite fait, j’ai arrêté pendant un long moment…

Et, progressivement, en bonne gourmande que je suis, j’ai repris. Pas au même rythme, mais j’aime bien, quand je mange à l’extérieur, terminer par une douceur au chocolat, pas toujours non plus, sinon c’est ma garde robe qui serait à revoir …

Et là, le week-end dernier, je me sentais prête pour attaquer une bonne poule fourrée (pardon de l’expression !) de toute sa petite friture ou un lapin de garenne, rempli de petits œufs ou même une cloche voire un petit poisson vide à l’intérieur, mais avec un joli nœud de couleur…

Et rien !!!

Primo, car, apparemment, mes parents pensent que je suis trop âgée pour continuer à manger du chocolat à Pâques (…), deuxio, car dans mon entourage proche, on n’a rapporté à la maison que du chocolat au lait… Aaaah enfer et damnation : mais comment voulez-vous que je succombe à ça ??? Entre vous et moi, j’ai bien tenté de faire la peau au lapin Lindt (celui avec la clochette autour du coup !), il a même fallu que je le fracasse contre mon plat de travail pour arriver à le casser, mais je n’ai pas pu, aucun plaisir pour mes papilles avec du chocolat dilué dans la bouche…

Au final, mon butin de Pâques a été bien maigre : 4 malheureux petits sujets glanés dans un sachet contenant énormément de produits dérivés… que j’ai bien vite dévorés…

Ce Pâques 2013 a été vécu comme une conspiration, comme si personne ne voulait que je redevienne accro au chocolat noir…

Remarquez, ce n’est peut-être pas plus mal… à trop penser chocolat, je commence à avoir la migraine…

Voilà pourquoi, Anne, je n’arrive plus à terminer ma part de forêt noire ou de parfait au chocolat… Et que le moelleux au chocolat décoré de smarties de mes anniversaires d’ado a été remplacé par un fraisier !

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