Par @MS_LidWinE
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais dans le monde du hip hop et du r’n’b, on a tendance à se retourner vers les Caraïbes.
Je m’explique. Tout commence en 2001. Beyoncé invite Sean Paul sur son Duo «Baby Boy . On apprend alors que Bee a des origines Haïtiennes et le grand public s’intéresse aux sonorités des caraïbes.
La Jamaique devient ainsi une mine d’or pour les artistes. Vybz Kartel a notamment profité du filon en travaillant avec Jay-Z, Missy Elliot, Busta Rhymes etc
Puis c’est l’arrivée d’Ester Dean qui va explorer d’autres sonorités avec le r’n’b. Elle développera son style en écrivant/composant pour Rihanna (Rude Boy, What’s My Name, You Da One), Sean Kingston (Letting Go), Nicki Minaj (SuperBass) et d’autres.Entre temps, à défaut de se réincarner en personnage rasta comme Snoop Dogg, certains ont décidé de revendiquer leurs racines carribéennes ou de tourner carrément des clips dans nos îles Comme JCole dans Can Get enough (Barbade), Drake avec Find your love (Jamaïque) ou Nicki Minaj à Trinidad.Récemment on découvre le nouveau Clip d’Asap Rocky tourné en République Dominicaine :
Ou encore :
Ces clips sont de vrais atouts pour le tourisme de ces îles. Et là je me dis que la musique est certainement un des meilleurs moyens pour véhiculer une image, un message, ces éléments essentiels pour susciter l’intérêt de ceux qui ne nous connaissent pas.
Et si nos musiciens/artistes antillais, eux aussi collaboraient avec d’autres, d’univers musicaux différents, sans pour autant dénaturer leur musicalité, et ainsi exporter nos cultures dans le monde ?