Ce soir à 20h45, M6 proposera un nouveau numéro de « Capital ». Présenté par Thomas Sotto, le magazine aura pour thème: « Trop payés, mal payés: révélations sur les salaires en France ».
En 1980, le patron le mieux payé de France gagnait 351 fois le SMIC. Trente ans plus tard, le mieux rémunéré des patrons français touche 548 fois le SMIC. Difficilement compréhensible aujourd’hui, pour une majorité de Français quand la moitié de la population gagne moins de 1800 euros par mois. Alors, pourquoi les salaires stagnent-ils dans certaines entreprises? Entre les employés de grandes sociétés qui ont droit à de nombreux avantages et des salariés à temps partiel qui ne s’en sortent pas, là encore les écarts se creusent. Pourquoi certains traders ou footballeurs gagnent-ils des millions alors que les revenus des professeurs ou infirmières n’augmentent pas depuis des années ? Pour nombre de Français, ces inégalités de salaires sont difficiles à admettre. « Capital » a enquêté sur la question.
- Grosses boites, petites boites: ces avantages qui font la différence: Votre téléphone ? Payé par l’entreprise… Votre voiture ? Offerte par la société ! Vos frais médicaux ? Pris en charge par votre employeur… Vos vendredi après-midis ? RTT… Aujourd’hui, tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne. Il existe pas mal de différence entre ceux qui travaillent dans de grandes entreprises et ceux qui bossent dans de petites boites. Des différences qui finissent par peser lourd lorsqu’on fait les comptes. Alors quels sont les avantages que proposent les sociétés ? Qui en profite et comment se négocient-ils ?
- Grands patrons, « très… ou trop bien payés ? »: La question fait sans cesse couler beaucoup d’encre : comment sont rémunérés les grands patrons français ? Qui fixe leurs salaires et que négocient-ils ? On a beaucoup parlé de limitation des rémunérations pendant la dernière campagne électorale. Où en est-on ? Les grands patrons sont-ils devenus raisonnables? Vous allez découvrir comment travaillent les comités de rémunération. Et vous verrez aussi ce qui se fait à l’étranger alors que la Suisse vient de décider d’encadrer les rémunérations des dirigeants de grandes sociétés.
- Temps partiel subi, la galère des « sous-payés »: Ce sont les galériens du travail. Tout en bas de l’échelle des salaires, les employés à temps partiels. Cela représente plus de 4.5 millions de salariés. Aides à domiciles, caissières, femmes de ménages, près de 75% de ces salariés sont des femmes. Leur principal problème: dans de nombreux cas, ce temps partiels est subi. Reportage sur cette partie de la population active dont les salaires ne décollent pas.
- Milliardaires en crampons: L’arrivée de Beckham au PSG a mis la planète foot en émoi car, même si officiellement il ne touche pas de salaire, son exemple est emblématique des revenus pharaoniques des footballeurs. Un système dans lequel les salaires ont explosé. Et en plus, ce n’est parfois que la partie émergée de l’iceberg. Pourtant, certains clubs veulent limiter ces salaires et tous les joueurs ne sont pas logés à la même enseigne.