Un monde sans fin - Ken FOLLETT

Par Wakinasimba

Robert Laffont, 2 octobre 2008, 1296 pages

Résumé de l'éditeur :

1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées...

Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d'être médecin, devra défier l'autorité de l'Église, et renoncer à celui qu'elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie pour accomplir son destin d'architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l'ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.

Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire...

Mon avis :

Autant j'avais adoré "Les piliers de la Terre", autant je trouve que cette suite est un peu "réchauffée".

D'abord, le premier volet s'étend sur plusieurs siècles, alors que celui-ci ne couvre qu'une vie d'homme. Alors 1300 pages pour 40 ans, c'est un peu long. Donc très délayé à mon goût.

Schématiquement, on pourrait dire que ce roman, c'est Caris, femme libre, qui n'est pas d'accord avec ce que veut son prieur et qui va plaider sa quête auprès du roi. Elle revient, elle a gagné, ou presque. Puis le prieur énonce une autre loi. Caris n'est pas d'accord, alors elle repart voir le roi. Et ainsi de suite.

Ralph est un vrai méchant qui viole les femmes et dirige sa seigneurie avec violence.

La pauvre Gwenda sera toujours une laissée pour compte, ainsi que son mari et leurs enfants, enfin presque.

Sans oublier le fourbe Godwyn et son acolyte Philémon

Heureusement, il y a le bon coeur de Merthin et son savoir-faire qui s'élèvera à travers les générations.

Malgré tout, j'ai trouvé la plume de l'auteur pro-feministe voire pro-communiste, ce qui dénote à cette époque.

Et puis la fin à la Star Wars m'a (presque) fait éclater de rire.

Bref, je n'ai pas accroché.

L'image que je retiendrai :

La dernière, si belle après toute ces péripéties : Caris et Merthin enfin ensemble sur le toit de la création de Merthin, soupirs, c'est beau....