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Not only one life #2 : Disquettes, cédéroms et écran bleu de la mort.

Publié le 06 avril 2013 par Blabla
Aujourd'hui chez les terriens ... une geekette continue son voyage dans le temps et se penche sur les jeux de son adolescence.
Je vous avais laissé après vous avoir parlé des jeux de mon enfance sur Amstrad. Il est temps pour moi de vous conter mes aventures pixelisées durant mon âge ingrat. Je commencerais un peu avant mon entrée au collège, car c'est quelques années avant, en 1995, que nous avons eu, mon petit frère et moi, notre premier Personal Computer (oui, c'est ça que ça veut dire, PC). En avant la musique ! Et désolée d'avance, ça va être long ^^.
Not only one life #2 : Disquettes, cédéroms et écran bleu de la mort.
Aujourd'hui donc, je vous ferais un petit historique des jeux auxquels je jouais (et certains des jeux auxquels je ne jouais pas parce que j'étais nulle mais pour lesquels je regardais mon frère faire, comme Doom et Wolfenstein 3D par exemple), entre 1995 et 2004. Pourquoi 2004 ? Parce que c'est cette année là que j'ai eu mon bac, que j'ai commencé la fac et que j'ai plus ou moins arrêté de jouer à ces jeux-là. Pas que j'avais arrêté de jouer, bien au contraire. En fait, c'est en 2004 que j'ai commencé à jouer à des jeux de rôles, des vrais, sur forum. Et c'est cette année là aussi que j'ai découvert les MMORPG (WoW est sorti en 2004 je le rappelle, mais moi je n'y ai joué que bien plus tard, fin 2006). Mais tout ça je vous en parlerais au prochain épisode. 
Donc, en 1995, mon père nous a acheté (ou récupéré à son boulot, j'avoue que je ne sais plus ...) un PC Windows 3.1 ! Oui, du vieux machin, avec un gros lecteur disquette (mais déjà un lecteur CD) et un gros moniteur cathodique (aussi gros que notre vieille télé de l'époque) qui n'avait qu'un tout petit écran (oui, dans les temps anciens, plus le moniteur était gros, plus l'écran était petit ...). Très stable le vieux Windows par contre, on avait encore que très rarement de ces fameux écrans bleus de la mort (présents surtout sur la première version instable de Windaube 98). 

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A peu de chose près c'était le même,
mais nous on avait le lecteur cd en plus ^^

Et donc, sur notre beau PC, on avait que des jeux. Et Paint aussi. C'était le pc de la maison pour jouer (rapport au pc de papa qui était pour travailler). Et des jeux, on en avait tout pleins, des en disquette, des sur cd, des qui se jouait au clavier et à la souris, des qui se jouait au joystick ... Du fight, du stratégie, du wargame, du FPS, du aventure, du point'n click ... De tout ! Que je vais me faire un plaisir de vous lister (mais pas dans l'ordre chronologique ni de préférence, je note comme ça me revient, j'fais au feeling moi madame) ...
  • Avant que je l'oublis dans les méandres chaotiques de ma mémoire, je vais commencer par une perle de Lucasart (oui, c'est d'actu puisque ça ferme) : la saga Monkey Island. Du point'n'click (avec une vieille croix de viseur à la place du curseur) complètement déjanté sur fond de piraterie ... Un vrai petit bijou. Enfin des bijoux, parce qu'il y en a eu en tout trois : The Secret of Monkey Island (1990), The Secret of Monkey Island 2 : LeChuck's revenge (1991), et The Secret of Monkey Island 3 : The Curse of monkey Island (1997) qui était assez différent des deux premiers par un changement dans la manière de jouer (jeu parlé, personnages cartoons) et un peu moins bon que les autres, et plus récemment, un dernier dont je ne parlerais pas du coup, qui est une sorte de tribute à la première saga ... Dans Monkey Island, on incarne Guybrush Threepwood, un jeune homme qui, pour surmonter son handicap patronymique, décide de devenir pirate sur l'île de Mélée. Mais on ne devient pas aussi facilement un écumeur des mers : la sélection est rigoureuse et il faudra faire preuve de beaucoup d'astuce pour passer les trois épreuves, de manière, il est vrai, un peu "détournée" (avec notamment la blague sur le singe à trois têtes et la fameuse "battle" d'insultes, restée mythique pour les joueurs ^^). Mais ce que le jeune Guybrush semble ignorer, c'est que quand on est corsaire, on ne s'amourache pas de la fille du gouverneur. Ou alors, si elle se fait kidnapper par le fantôme-pirate LeChuck, on accourt pour la délivrer sur l'île aux Singes. 

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  • Comme je suis dans les point'n'click, je vais y rester, avec un jeu mythique : Myst (1993). A l'époque, je n'en avais qu'un seul sur les 5 (et en plus c'était la deuxième version du jeu, renommé pour le coup Myst l'Apogée, avec un son de meilleure qualité), mais j'ai trouvé, il y a quelques années, un coffret avec les 5 volets de la saga. je ne m'ne lasse pas ! Car Myst, ce n'est pas que du vulgaire point'n'click (à la première personne en plus), c'est aussi un jeu truffé d'énigmes en tous genres. Pour vous dire, on les a toujours fait à deux, avec mon frère : quand j'étais bloquée, mon frère prenait le relais jusqu'à être bloqué à son tour, et ainsi de suite. Notamment pour le troisième, qui était assez ardu par moment, avec quelques énigmes mathématiques que je ne savais pas résoudre (et que je ne sais toujours pas résoudre sans la soluce à côté XD ...). Dans Myst, vous êtes en train de lire un livre décrivant une île mystérieuse, et en effleurant la page, et d'un coup vous voilà propulsé sur le quai de l'île en question. Un lieu à la fois paisible et inquiétant, dominé par le bruit du clapotis des vagues et de quelque lointaine mouette. Impossible de repartir, il ne vous reste qu'à explorer les lieux. Quelques bâtiments, une bibliothèque, une tour étrange, une vieille cabane en bois, et une lettre adressée à "Catherine" abandonnée sur le sol. Des leviers à abaisser, des mécanismes à comprendre, et de découverte en découverte, un conte tragique se met en place. C'est en traversant d'autres mondes, des Âges, accessibles par des Livres de liaison, qu'il vous faudra trouver en résolvant des énigmes souvent coriaces, que l'intrigue finira par devenir compréhensible. Et dans ce jeu, vous êtes TOUT SEUL du début à la fin. Oui, tout seul, pas âme qui vive à part quelques papillons de temps en temps ... Enfin si, à la fin on voit un gens, mais bon, c'est à la fin quoi ... Tantôt mathématiques, ou basées sur l'observation, la logique, les couleurs ou bien les sons, les énigmes nécessitent un crayon bien affûté et quelques dizaines de feuilles de papier (et ce n'est pas exagéré, c'est même presque en deçà de la vérité) pour dessiner les lieux, établir des hypothèses, faire des déductions. Un jeu qui demande beaucoup de patience. Énormément même, une vraie prise de tête par moment ^^. Mais c'est largement compensé par la beauté des décors, et surtout, c'est super chronophage tellement c'est prenant ! Sincèrement, c'est un des meilleurs jeux qu'il ma été donné de tester. Cette saga a d'ailleurs été "adaptée" (mais c'est plus que ça) en livres (une trilogie) par les auteurs mêmes du jeu, à lire également, c'est une très belle histoire (qui donnerait vachement bien en film d'ailleurs).

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  • On jouait aussi à quelques jeux de simulation (non, je ne parle pas encore des sims, rien à voir là) comme Caesar II (1995), Age of Empire (1997) et Civilization II (1996). Le premier nous permettait de construire une ville romaine antique, de la faire prospérer (ou pas d'ailleurs), de la protéger des envahisseurs, de faire plaisir aux dieux (choses peu aisée puisque tous étaient susceptibles et jaloux ...) ... Très beau jeu, mais assez difficile à mon goût (je n'ai jamais pu finir une mission, ma ville finissait par avoir soit pleins d'incendies, une famine, une révolte ou une épidémie, avec souvent des dettes envers l'empereur, parfois même tout ça en même temps, et les gens la fuyaient ...). Le deuxième, c'était tout aussi sympa (et faisable) : on commençait avec des hommes des cavernes et on les faisait évoluer vers l'âge du fer. C'était assez fun j'avoue. Le troisième, là c'était de la grosse simulation de l'évolution des civilisations : on commençait avec des hommes des cavernes (ou presque) et on finissait avec la conquête de l'espace ... Très stratégique celui-là, fallait vraiment faire attention aux alliés et aux ennemis, à l'endroit où on plaçait les villes pour qu'elles ne manquent de rien, choisir les bon progrès au bon moment ... Et tout ça nous occupait des heures, des jours, voire des semaines durant. Le jeu de simulation aussi est chronophage. Le tout en vue isométrique (vue du dessus penchée) s'il vous plaît ! Dans le genre j'ai aussi joué à Heroes of Might and Magic, mais ne me souvenant plus avec lequel j'ai commencé (soit le 2 soit le 3) je n'en parlerais pas plus ici, ou encore Lords of the Realm (1994), de la simulation de prise de château fort et de gestion de royaumes. Je n'ne parlerais pas trop non plus, parce que j'aimais moins, à l'époque. Ou encore, les vieux Sim City, mais je n'ai pas trop accroché (sans doute parce que je n'y arrivais pas), donc là aussi, j'en parle pas ^^.

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  • On jouait aussi, évidemment, aux mythiques Warcraft, avec Warcraft : Orcs and Humans (1994)  et Warcraft II: Tides of Darkness (1996), la saga stratégie de Blizzard, l'ancêtre historique de World of Warcraft. On a eu le trois aussi, mais bien bien bien plus tard (on jouait déjà à WoW depuis un moment). Warcraft est une série de jeux vidéo se déroulant dans un univers médiéval-fantastique, créé par Blizzard Entertainment, regroupant stratégie en temps réel et "MMORPG" (oui parce qu'on peut jouer en réseau, à plusieurs, avec des potes, et Warcraft 2 voit, avec son extension Beyond the Dark Portal, la naissance du fameux système Battle.net pour jouer en ligne). Le jeu raconte l’affrontement entre les hommes d’Azeroth et les orcs qui arrivent par un portail magique (de Draenor, vous savez, l'outreterre dans WoW, Nagrand étant le berceau originel des orcs). Le joueur peut choisir son camp et le conduire à la victoire, alors que les jeux suivants permettent de prendre chronologiquement en main le destin de chaque espèce du jeu. Là aussi on joue en vue isométrique. 

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  • Dans le genre stratégie, on jouait aussi à Dune (1992). Directement adapté du film de David Lynch, avec les vrais acteurs dedans (du moins dans les "cinématiques", car pour le reste c'est leur version pixelisée). On y incarne Paul Atréide, sur Arrakis, et on alterne entre prospection de l'épice, lutte contre les Harkonnen et discussions avec les Fremen. Les graphismes en 256 couleurs, grandioses pour l'époque, gardent un charme onirique qui ne laisse pas indifférent. Le jeu nous propose une galerie de personnages inoubliables, de conquérir Arrakis à la manière d'un jeu de stratégie, de traverser la planète en ornithoptère, ou sur le dos d'un ver des sables (ba oui, comme dans le film en somme). Un excellent jeu d'aventure, mais dont les nombreuses qualités sont quelque peu ternies par une interactivité limitée et une aventure linéaire (faut quand même l'avouer). 

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  • J'en avais déjà parlé, on jouait aussi énormément aux Lemmings (1991). Je n'en reparlerais pas ici, ça sert pas à grand chose, je dirais juste que je conseille, c'est addictif et chronophage au possible ^^. Par contre, je parlerais là d'un autre jeu qui nous faisait autant triper, que j'avais aussi mentionné dans mon précédent article : The Blues Brothers (1991). un jeu qui n'a pas de fin : oui, quand vous finissez le dernier tableau, vous vous retrouvez ... au début du premier tableau ... Sadiques ! Mais c'était assez fun, faut bien l'avouer, enfin à condition de bien connaître les niveaux, parce que c'est un jeu assez difficile quand même. Servi par une bande son sympa aussi (celle du film ce me semble, oui, parce qu'à la base, c'est un film). Le pitch ? The Blues Brothers est un jeu d'action/plates-formes. Alors qu'ils sont poursuivis par la justice, vous pouvez prendre le contrôle des deux Blues Brothers : Jake ou Elwood à travers 5 niveaux (prison, rivière, grande ville...). Ramassez des bonus pour vous défaire de vos ennemis et retrouvez vos disques perdus. 

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  • Je reviens aux jeux de chez Blizzard : on jouait aussi beaucoup à Diablo 2 (2000). Oui, parce que le premier on ne l'aimait pas trop, et qu'en plus on avait l'extension du deuxième (Lord of Destruction). Au début, j'oscillais entre l'amazone et la sorcière. Mais je crevais toujours comme une merde dans les catacombes du monastère (oui, dés le premier acte, comme une merde j'vous dis). puis avec l'extension, je me suis éprise de l'assassin. Et là, c'était "two fingers in the nose" ... Cela dit, je n'ai jamais fini le jeu. Si si. En fait, à chaque fois que je reprend, je recommence le jeu, et je stoppe vite. Le plus loin que j'ai fait ? Le début de l'acte 3 ... oui, c'est minable je sais, mais un jour, promis, je le finirais. Et là, on a droit à de la belle 3D isométrique ! Diablo, pour ceux qui sauraient pas, c'est du bon vieux hack'n'slash, comprenez "hacher et trancher", ou plus précisément "porte-monstre-trésor" puisque c'est un peu le système du jeu : un donjon, des monstres, un trésor.

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  • J'ai longtemps, mais là aussi sans jamais le finir (toujours bloquée au port, après avoir été arrêtée), joué à Little Big Adventure (1994), par le créateur d'Alone in the Dark (on y retrouve les même graphisme que le premier de la série d'ailleurs). On y incarne Twinsen, de la planète Twinsun (Pour info, Twin Sun veut dire 2 soleils en Anglais, car la planète Twinsun possede en effet 2 soleils). En ces temps de répression où le dictateur Funfrock règne en maître, vos étranges rêves à propos d'une prophétie qui rétablira la paix ne sont pas les bienvenus, c'est pourquoi vos avez été emprisonné... Il vous faudra donc vous enfuir et... Sauver le monde (quelle originalité !). Le jeu tout en 3D polygonée est très fluide, mais laisse à désiré côté maniabilité, surtout en combat : là, c'est très prise de tête, d'autant qu'au moindre coup des méchants on se retrouve paralysé (animation de dégât bien lourde donc) et très vite on se retrouve à terre, et donc retour à la case prison, d'où il faudra encore s'évader (oui encore, car le jeu commence là-bas). la difficulté est assez inégale (genre, pour sortir de prison faut se déguiser en infirmier ... encore faut-il le savoir ...), tomber dans l'eau est signe d'arrêt de mort (oui, Twinsen ne sait pas nager ... enfin, plutôt il ne peut pas ...) mais le jeu reste très plaisant et beau, malgré sa courte durée de vie (même si moi, je ne lai jamais fini ^^). A noter qu'il existe une suite, Little Big Adventure 2 (1997), et que si vous voulez jouer au premier (pour le deuxième aussi je crois) il vous faudra un émulateur de commande MS-DOS (et oui, lancement à l'ancienne, c'est-y pas beau ça !).

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  • Bien évidemment, comme beaucoup de jeunes de ma génération, j'ai joué avec mademoiselle Lara Croft. Je n'étais pas très douée, ce genre de jeu ne m'a jamais vraiment trop plu en fait. J'en ai tester deux, je crois, mais je me souviens surtout de Tomb Raider II (1997), l'autre étant probablement le suivant, ce me semble (oui, mes souvenirs sont vagues). En fait, c'était surtout mon frère qui y jouait, mais à force de le voir faire j'ai eu envie de tester aussi. Je n'ai pas été grandement convaincue par ce jeu, mais pouvoir jouer une fille me plaisait, parce que bon, à l'époque c'était rare de voir des héroïnes, quand même. C'était quand même sympa puisque cela m'a appris certains réflexes de gamers appréciables, ainsi qu'une certaines dextérité (surtout en restant à m’entraîner au manoir ^^). Lara va se rendre en Chine, puis à Venise, sous les océans aussi, etc, à la recherche d'indices qui vont la mener jusqu'à son ultime but. Armée de ses deux fidèles guns aux recharges illimitées (ça, c'est plutôt cool n'est-ce pas ^^), et de toute sa panoplie de mouvements acrobatiques (dextérité vous dis-je), Lara va devoir se défendre contre des ennemis autant humains qu'animaux. C'est d'ailleurs une des grande différence de ce nouvel épisode : si dans le premier titre Lara se frottait plus souvent à la faune environnante, ce nouvel opus s'est vu corrigé pour proposer à Lara d'affronter plus d'adversaires humains. La violence devient donc moins gratuite, et les affrontements prennent plus de sens dans l'ensemble. Dans des décors très diversifiés (temples, villes, égouts submergés), à pied, en jet ski, pas le temps de s'ennuyer : le jeu se veut plus riche, plus complet, et propose encore plus d'idée à un titre qui n'en manquait déjà pas. Sans oublier les différentes quêtes des secrets, bien planqués (oui, sinon c'est pas drôle). Et le système de sauvegarde qui ne se fait plus par points définis (les cristaux), mais quand on veut : pas très bon pour le challenge, mais plus pratique et moins stressant si ça urge (où comment devenir une maniaque de la sauvegarde). Enfin, comme dans le premier jeu, les phases interactives sont entrecoupées de phases transitives, cinématiques de bonne qualité ou mise en scène 3D pour narrer certaines parties de l'histoire et mettre du rythme à l'aventure.  

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  • A présent, je vais vous parler rapidement de Doom (1993) et de son "concurrent" direct, Wolfenstein 3D (1992), deux jeux qui avaient les faveurs de mon frères. Deux bons vieux FPS, dont le premier a longtemps servi et sert encore de nos jours. Quand je dis concurrent, c'est un bien grand mot, puisque les deux jeux sont signés ID Software. Dans Doom, vous êtes un marine, perdu sur une quelconque base lunaire. Soudain, l’impossible se produit et la base est envahie par des mort-vivants et d’affreux démons venus des couches inférieures des enfers (ne cherchez pas à comprendre, c'est comme ça c'est tout). Il vous faudra vous frayer une chemin à travers des niveaux, certains sommaires, d’autres gigantesques, aidé d’armes toutes plus barbares les unes que les autres, comme le fusil à pompe, la mitrailleuse lourde, le lance-missile ou encore la mémorable tronçonneuse. Trouver les cartes d’accès de couleur (oui, sinon c'est trop facile), détruire tout ce qui ne l’aurait pas déjà été et collecter de nouveau moyens de destruction, voilà ce qu’il vous restera à faire. Malheureusement, et sans rien dévoiler du scénario, votre quête ne s’arrêtera pas à la libération de la base, mais se poursuivra aux portes de l’enfer et même au-delà … ouais, rien que ça ... Dans mes souvenirs, c'était une espèce de masse de pixels colorés parfois immonde ... Les zombies ressemblaient à tout sauf à des zombies d'ailleurs ... Quand au son, ça me donne des migraines rien que d'y penser. mais allez savoir pourquoi, je pouvais passer des heures à regarder mon frère y jouer ... Comme à Wolfenstein 3D. Bien qu'étant sorti un an avant, on la découvert plus tard. Bien loin de la polémique sur ce jeu, c'était juste un prétexte pour casser du vilain et s'amuser avec des armes à feu en tous genres. Dans ce jeu, vous êtes B.J. Blazkowicz, un espion américain capturé durant la seconde guerre mondiale par le troisième Reich. Coup de bol, vous trouvez une arme et n'avez plus qu'une seule idée en tête : vous enfuir et vous venger (ouais, je sais, ça fait deux idées, et en fait le scénario c'est que vous êtes fait prisonnier alors que vous tentiez d'infiltrer un base secrète nazie pour récupérer des plans TOP SECRETS alors que vos supérieurs vous l'avaient strictement interdit, donc voilà, assumez maintenant quoi ...). La chasse est donc lancée à travers les couloirs de l'immense château allemand, à la recherche de vos bourreaux, de trésors et des passages secrets qui vous mèneront à des armes sans cesse plus puissantes. oui, dans ce jeu, on casse du nazi avec des uzis (désolée pour la blague, je sais, c'était facile). D'ailleurs ce jeu était très sanglant (sans compter les bannières nazis un peu partout, mais bon, soyons honnêtes et réalistes 5 minutes : un QG nazi sans croix gammées ni portrait d'Hitler, c'est pas trop trop logique quoi ...). 

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Doom

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Wolfenstein 3D


  • Vous l'aurez peut être compris, j'aimais déjà beaucoup la baston, et donc les jeux de baston. Et s'il y a un jeu auquel on jouait sans relâche avec mon frère (au point de bousiller la touche 0 du pad numérique du clavier), c'est bien Mortal Kombat 3 (1995). Je choisissait presque à chaque fois l'espèce de bodybuildeuse à 4 bras (Sheeva), engoncée dans un maillot de bain à la Borat. Parce que son coup spécial me faisait bien rire (1. je balance l'aderversaire au sol, 2. je le piétine en sautant dessus à pieds joints). Nan parce que sinon, elle n'avait rien pour elle quand même ... Ou sinon je prenais Sindel, l'espèce de tarée qui crachait des espèce de boule lumineuse ou utilisait ses cheveux blancs pour se battre. Et plus rarement, je jouais avec Sonya, mais vraiment plus rarement, histoire de varier quoi ^^. Encore un jeu que je n'ai jamais fini, parce que je n'ai jamais su vaincre l'espère de centaure, le pseudo boss bien costaud qui précédait le boss de la mort qui tue. Le plus fun dans ce jeu, c'était de débloquer les coups Fatality, ou encore les Babylity (ceux-là étaient bien tripant). 

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  • Et j'arrive à la fin (ouf) avec un jeu assez original que j'avais oublié jusqu'à maintenant, alors que j'y ai joué très longtemps aussi. Under a Killing Moon (1994) est le troisième épisode des aventures de Tex Murphy (après Mean Streets et Martian Memorandum). C'est un des premiers jeux à avoir réellement exploité le support CD, et de quelle façon : sur 4 disques de plastique brillant, on trouve de l'infiltration, des environnements 3D, des interrogatoires filmés. Ce fut un pas de géant dans le jeu lors de sa sortie en 1994, exploitant les machines les plus puissantes de l'époque de façon intensive. Un système d'aide intégré au jeu permet à tous de progresser à son rythme, sans se gâcher le plaisir de la recherche. D'aucuns vous diraient que c'est le jeu parfait... Et ils auraient raison ! Si si. L'histoire (bien que réduite par rapport aux désirs initiaux des concepteurs) va vous emporter dans le futur (avec des voitures volantes), et vous n'en repartirez pas tant que vous n'aurez pas résolu l'énigme finale. Elle mettra tous vos talents de détective à l'épreuve, et vous n'aurez de cesse d'avancer pour savoir ce qui arrive au héros. San Francisco. Décembre 2042. Tout va mal pour notre héros. Sa femme l'a quitté, ses affaires vont mal, son mentor se fait assassiner. Une banale vie de privé en somme. Mais un cambriolage en face de chez lui va le mener vers d'autres horizons. Et l'enquête initiée par le cambriolage vous verra côtoyer des mutants, vous infiltrer dans un laboratoire secret, et vous envoler dans l'espace. Rien que de l'ordinaire pour un détective du 21ème siècle. A noter que deux épisodes ont suivi : The Pandora Directive en 1996, et Tex Murphy : Overseer en 1998. Mais de cette saga, je ne connais que Under a Killing Moon. Sinon, c'est un point'n'click traditionnel entrecoupé de scènes filmées avec des acteurs de série B. Le tout est en VOST, ce qui contribue à une bonne immersion (avec les monologues de Tex sur fond de saxophone, façon vieux films ...). Et avec des vrais acteurs messieurs dames !

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Et voilà, mon petit tour d'horizon est fini pour aujourd'hui ! La prochaine fois, donc, je vous parlerais MMORPG et jeux de rôles, et une autre fois encore je parlerais des jeux consoles auxquels j'ai joué, car même si on n'avait pas de ça chez nous, j'avais des copains et copines à la pointe de la technologie (équipés de la Nintendo 64 donc ^^).
Sur ce, je vous laisse, j'ai mes quêtes journalières à faire sur WoW ^^.

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