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tchin tchin estique. 358 amis facebook, 500+ linkedin, 236 suiveux sur twitter, 246 suiveux sur pinterest, g+ j'y vas plus, foursquare j'peux pas, instagram j'peux pas, 2 blogues désuets et 1 pour le party d'huîtres, je chatte pas, pis j'ai encore un numéro de téléphone fixe. je l'aime. on dirait un numéro commercial; ça fait tellement mile end.
média sociaux.
j'aime le mot "sociaux" cause it fucking is. un verre de vin à main le vendredi soir, en train de rire avec les potes ("les potes" - expression utilisée régulièrement par michelle blanc - se prête tout-à-fait à l'activité de rire avec).
2003 : le web. à consulter. altavista, yahoo, aol, peut-être une adresse courriel, probablement pas encore hotmail.
2007 : le blogue. pour écrire. écrire quoi god damn fuck? ma vie, 'stie, rien de plus narcissique. reprendre à quarante ans une activité adolescente mais sans le bic, avec le clavier. pas intime le journal, cause le web. et de fait, lire la vie des autres. puis alors, interagir. vive la fonction "commentaires" qui vous le remarquerez existe toujours. c'est la meilleure, la fonction commentaires. c'est le début du social.
2007 : facebook. ah ben crisse. social tu dis? j'y écris la chronique de ma vie, pour que la vie ne se remémore pas comme du temps qui passe, qu'elle soit parsemée de passions, de découvertes, d'amitiés, de moments forts, de moments phares. dans ma vie, la chronique culinaire, comme dirait fortier, ou les plaisirs de monique, comme dirait chiasson.
j'y lis. j'y commente. j'y fouille. j'y partage.
partage. je ne pourrais pas être voyeur et strictement voyeur, y être et prendre. ne jamais donner. je sais pas comment ça se peut. prends le journal pis lis. voyeur.
diseuse compulsive? ouain, pis. quand je prends, je dis au moins merci. merci.
je communique. en vérité : j'écris, je lis, j'agis, je réagis. never a lonely world.
tu ris toi sur facebook?
moi oui, particulièrement sur l'heure du lunch s'a page du groupe secret de course. j'y ris en estie.
tu penses que les phalanges sont les plus sollicitées par les médias sociaux? ban non... il y a aussi le coeur, pis l'abdomen et les joues. pour le rire.
social? si si, je connais près du quart de mes amis grâce au web. pis chu même pas sur réseau contact.
attends, c'est parce que je les vois ces gens que j'ai rencontrés sur le web. le verre de vin à la main, des fois il fait tchin pour vrai.
des découvertes, il n'y a pas que les amis, les intérêts communs. il y a tout sur le web, de l'encyclopédie artistique, architecturale, littéraire, musicale et poétique, tu peux partager tout avec ceux que t'aimes. c'tu pas ça qu'on fait quand on est môman? après, quand tu sors dans' rue côtoyer tes semblables, ban, t'es heureux, le coeur un peu plus riche.
des fois, un rein en moins, mais le coeur, certainement plus riche.
tchin tchin cawlice!
c'est tout ce que j'avais à dire.