Il y a des matins où l'on aimerait bien rester au chaud dans son lit, mais il faut se lever pour aller travailler. Le pire n'est parfois pas de sortir de son lit, mais à chaque fois de sortir dans la rue et de se trouver confronté au nouvel urbanisme socialiste local. Je prends la peine de préciser "local", car ailleurs, les socialistes travaillent plus intelligemment. Ici donc, on n'a enregistré qu'une seule donnée : loger sur un minimum d'espace un maximum de gens. Et le résultat vous saute aux yeux dès que vous êtes sur le trottoir : des immeubles trapus et costauds, qui dépassent de plus d'une tête les habitations voisines et vous agressent rien que par leur présence. Un style Kolossal, pas loin du constructivisme soviétique. On voit bien que pour les socialistes locaux, les notions d'esthétique et de qualité de vie sont complètement inconnues.
Se rendent-ils compte simplement des dégâts qu'ils commettent et des problèmes qu'ils préparent pour le futur. Quel plaisir y aura-t-il bientôt à vivre dans un quartier aussi disgracieux, au bâti aussi hétérogène ? Ajoutons que le quartier, à 19 heures, est mort. Nous sommes dans une zone réisdentielle pure. Que va-t-il se passer dans une dizaine ou une quinzaine d'années quand les enfants des gens qui vont s'installer auront grandi et se demanderont, juchés sur leurs mobylettes, ce qu'ils pourront bien faire de leurs soirées ?
Je crois bien que nos socialistes locaux n'y ont pas pensé ! Comment tout cela va-t-il finir ?