Généralisé à l’ensemble du territoire en 2004, le dépistage organisé du cancer du sein concerne de plus en plus de femmes mais le taux de participation qui augmentait jusqu’en 2008, plafonne entre 52 et 53% vs un objectif européen de participation de 70%. Certaines régions, comme la Corse, l’Île-de-France et la PACA ont même des taux de participation inférieurs à 45 %. Paris se caractérise par le taux de participation le plus faible avec 27,2%.
Au total, le taux de dépistage global atteint 65%, 10% de la population cible ayant recours au dépistage individuel. Alors que le plan cancer 2009- 2013 a fait de l’augmentation de 15% de la participation au dépistage organisé une de ses priorités, les autorités sanitaires visent une augmentation de 50% dans les départements où ce taux est le plus faible, grâce à la mise en place de mesures ciblées.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la première cause de mortalité par cancer chez la femme dans le monde, rappelle l’InVS avec plus de 400 000 décès estimés et la France se situe parmi les pays d’Europe de l’Ouest à plus forte incidence pour le cancer du sein. Avec près de 50.000 nouveaux cas de cancers invasifs du sein estimés chaque année, le cancer du sein représente plus de 35% des nouveaux cas de cancers chez les femmes. Son incidence ne cesse d’augmenter depuis 20 ans.
Source : InVS Evaluation du programme de dépistage du cancer du sein (Visuel© Monkey Business – Fotolia.com)