Magazine Restos & Bars
La fourchetée - Hot-dog "Little Fernand": on y bouffe… on y bouffe
Publié le 06 avril 2013 par Fab @fabrice_gilSi vous aimez bouffer américain, je dis bien "bouffer" peut-être connaissez-vous Mister Fernand? Si Big Fernand s’est spécialisé dans le burger à Paris, son petit frère, lui, Little(Fernand), ouvert depuis septembre 2012, choisit de miser sur le hot-dog.
A peine fraîchement entré, ici, l'équipe du Little vous serre la main, vous met à l'aise avec humour, décontraction, sourire, efficacité. A l’américaine, quoi ! Dans une société dénuée de repère, ça fait plaisir et ça rapporte du pognon. On vous raconte, chez Little, qu’à l'instar de son grand frère Big, la carte propose des formules de €7 (hot-dog basique) à €15 pour un menu complet (hot-dog + boisson + dessert + chips). J'opte pour la version "Bzzzzz" (celle qui fait le buzzz en ce moment) avec un hot-dog composé d'une saucisse veau-volaille de 20cm !!, d'oignons confits avec une sauce à la fourme d'Ambert (génial j’ai oublié ma brosse à dent), d'une moutarde cidre et miel (ok) et d'un ketchup au vinaigre balsamique (à voir…) Le tout accompagné d’une boisson (Bionade), d’un dessert (j'ai testé le brownie… façon brownie) et un sachet de chips soi-disant artisanaux. My opinion : Le hot-dog chez Little est riche, très riche même avec une subtilité industriellement goûteuse qui m’échappe encore. Le pain, aéré (non brioché pâteux), cache toutefois une garniture odieusement sucrée. Le mélange moutarde cidre-miel + oignons confits masque totalement le goût de la saucisse. Limite écœurant. Le Brownie étouffe-chrétien, quand à lui, n’était vraiment pas fait pour moi. Le lieu : petit, meublé de grandes tables en bois, murs couvert de portraits Old school de gars aux visages marqués (c’est dur la vie !) et photos "cuisson de saucisses" - faut rassurer le p’tit affamé qui bosse dans le quartier. Enfin le fond sonore disco classics 80's qui se veut trendy (ça devait être cool d’être jeuns dans les années 80) vous rend nostalgique de ce qu’était LA vraie époque.
En matière de burger, vous le savez les ricains sont rois. Néanmoins, depuis quelques années maintenant, nombre d’établissements parisiens décident bonant-malant de se fourvoyer avec la cuisine outre-Atlantique… et conquérir les palais les plus réfractaires. Ici : bouffer c’est gagner à s’en mettre plein l’estomac - seule chose qui compte. Une gentillette arnaque.Fabrice Gil